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Le matin du Nouvel An 2025, de nombreuses personnes plongent dans une mer glacée pour renforcer leur système immunitaire. Comment y parvenir sans risquer l’hypothermie ou le choc thermique ?
Plonger dans l’eau glaciale le 1er janvier pour commencer l’année ? Pour beaucoup, cela semble être une pure folie. Pourtant, les bains du Nouvel An, nés au XIXème siècle dans les pays scandinaves, attirent chaque année de plus en plus d’adeptes en France. Bonnets de Père Noël vissés sur la tête ou costumes insolites, ces courageux se lancent dans une ambiance festive, prêts à défier le froid… et leurs limites. Mais comment tiennent-ils ?
Les bains du Nouvel An reposent sur une combinaison fascinante de mécanismes physiologiques et de sensations psychologiques. Lorsqu’un corps humain entre en contact avec de l’eau glacée, il déclenche ce qu’on appelle le réflexe de plongée des mammifères. La circulation sanguine se concentre sur les organes vitaux, tandis que le choc thermique libère de l’adrénaline et des endorphines.
Précautions à adopter pour éviter les risques
Résultat : une sensation d’euphorie et un regain d’énergie. “Des études ont montré que la natation sauvage peut réduire le cortisol, l’hormone du stress, tout en augmentant la sérotonine, la dopamine et les endorphines, associées à des sentiments de bonheur et de relaxation, et en atténuant les symptômes d’anxiété”, explique Katherine Cavallo, psychothérapeute britannique, à Metro.
Mais cette tradition n’est pas sans risques. Hypothermie, mal-être, choc thermique : plonger dans une eau glaciale nécessite certaines précautions. Les sauveteurs recommandent de ne jamais entrer dans l’eau de manière brusque. Mouillez d’abord votre cou, vos bras et votre ventre pour habituer le corps. Ne restez pas immergé trop longtemps, et surtout bannissez l’alcool avant de vous baigner. Apportez une boisson sucrée et des vêtements chauds pour la sortie.
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