le preneur d’otages s’est rendu, ce que l’on sait

le preneur d’otages s’est rendu, ce que l’on sait
le preneur d’otages s’est rendu, ce que l’on sait

Depuis la fin de la matinée, la maison centrale d’Arles, située dans la zone industrielle nord de la commune, à quelques kilomètres du centre, est le théâtre d’une prise d’otages. Enfermé plusieurs heures à l’infirmerie de l’établissement, le détenu a détenu 5 personnes sous la menace d’une arme blanche artisanale. L’un d’eux, un psychiatre, a été libéré vers 15 heures. Les autres personnes détenues étaient du personnel médical et un gardien de prison.

Le détenu s’est finalement rendu et aucun blessé n’a été signalé.

The Bouches-du-Rhône police prefect, Pierre-Édouard Colliex and the public prosecutor are on site.

Très mal connu des forces de l’ordre

Agé de 37 ans, ce détenu, connu très défavorablement de la police et de la justice pour de nombreux délits de droit commun, avait été condamné à 18 ans de réclusion pour des délits sexuels et avait, par ailleurs, été signalé comme radicalisé. en 2013. La prise d’otage ne reposerait toutefois pas sur des motivations jihadistes, mais sur le mécontentement du trentenaire suite au refus de son transfert.

Plusieurs forces de police étaient positionnées autour de la prison. Les équipes régionales d’intervention et de sécurité ont été créées en 2003 pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires et améliorer la capacité de réponse et la réactivité de l’administration pénitentiaire en cas de troubles graves. Le Raid a également été activé par le préfet de police des Bouches-du-Rhône.

Avec 159 places et 137 détenus qui y purgent de longues peines, la maison centrale arlésienne, construite au début des années 1990, n’est pas un établissement pénitentiaire où l’on souffre de cette surpopulation carcérale qui défraie parfois la chronique. Le taux d’occupation y est en effet de 85%.

« Un nombre croissant d’individus souffrant de graves problèmes psychiatriques »

En octobre dernier pourtant, le syndicat FO Justice s’inquiétait »la situation de la prison centrale d’Arles, notamment en ce qui concerne la sécurité des agents, la prise en charge des détenus et l’efficacité des dispositifs en place», et a également soulevé la question de «profil évolutif des détenus, avec un nombre croissant de personnes souffrant de problèmes psychiatriques graves« .

Canada

 
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