Malgré les espoirs récents et la reprise des négociations, les négociations entre le Hamas et Israël au sujet des otages sont dans une impasse, selon des médiateurs arabes cités par le Wall Street Journal. Ces derniers estiment qu’un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages est peu probable avant la fin du mandat du président américain Joe Biden. Les discussions ont porté sur une trêve de 60 jours à Gaza en échange de la libération de 30 otages répondant à certains critères. Le Hamas aurait renoncé à exiger immédiatement la fin complète de la guerre, se concentrant plutôt sur un cessez-le-feu temporaire, la libération des prisonniers palestiniens et une aide humanitaire accrue à Gaza.
Toutefois, des obstacles persistent. Selon le Wall Street Journal, « le Hamas a rejeté 12 des 34 otages dont Israël avait demandé la libération – proposant à la place la libération de 22 otages vivants et de 12 corps ». Des sources égyptiennes avaient précédemment rapporté que le Hamas avait refusé de libérer 11 des 34 otages demandés par Israël, les considérant comme des soldats.
Un autre point de friction concerne les prisonniers palestiniens. Les médiateurs arabes affirment qu’Israël a refusé de libérer certains détenus demandés par le Hamas. Bien que les médiateurs n’aient pas précisé lesquels, des rapports antérieurs suggèrent que le Hamas souhaite la libération de Marwan Barghouti, un dirigeant du Fatah condamné en 2004 à cinq peines d’emprisonnement à perpétuité pour actes terroristes.
Le processus est également compliqué par le fait que le Hamas n’a pas fourni une liste complète des otages encore en vie, selon des sources citées par les médias israéliens. Malgré l’optimisme de l’administration Biden quant à l’avenir d’un accord d’otages, le rapport du Wall Street Journal suggère que tout accord éventuel interviendrait sous la présidence de Donald Trump. Ce dernier a averti à plusieurs reprises qu’il y aurait « un enfer à payer » si le Hamas continuait à détenir les otages.
“Nous continuons à travailler aussi dur que possible pour tenter de mettre en place un accord de cessez-le-feu avant notre départ”, a déclaré vendredi dernier John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis. Il a ajouté : « C’est à cause de l’obstruction ou du refus du Hamas d’avancer sur ces détails que nous n’avons toujours pas de conclusion. »