L’irrésistible ascension des Cavaliers en NBA : leçons de prudence

L’irrésistible ascension des Cavaliers en NBA : leçons de prudence
L’irrésistible ascension des Cavaliers en NBA : leçons de prudence

Personne ne les a vu arriver si haut, si vite. Les Cavaliers de Cleveland écrasent la concurrence en NBA avec un début de saison stratosphérique. Pourtant, dans la ville de l’Ohio, l’optimisme reste prudent. Retour sur l’improbable ascension des nouveaux rois d’Orient et les leçons de sagesse des fans…

Qui aurait pensé voir les Cleveland Cavaliers en tête de la Conférence Est NBA avec 27 victoires en 31 matches ? Certainement pas des fans de longue date, habitués aux désillusions sportives dans « l’Erreur sur le lac ». Pourtant, sous la direction du nouvel entraîneur Kenny Atkinson et d’un groupe explosif de jeunes talents, Cleveland est sur le point d’entrer dans l’histoire.

L’effet Donovan Mitchell, star providentielle

L’arrivée de Donovan Mitchell en provenance des Utah Jazz a indéniablement changé la donne pour les Cavs. L’arrière All-Star apporte toute son expérience et son talent offensif à une équipe prometteuse. Son entente avec les prodiges Darius Garland et Evan Mobley fait des merveilles sur le parquet.

Selon une source proche de la franchise, Mitchell s’est rapidement intégré, devenant un leader positif dans un jeune vestiaire. Une attitude qui tranche avec son caractère parfois jugé difficile dans l’Utah.

Garland et Mobley, duo du futur

Si Mitchell apporte de l’expérience, Darius Garland (5e choix au repêchage en 2019) et Evan Mobley (3e en 2021) incarnent le brillant avenir de Cleveland. Le premier s’affirme comme l’un des meilleurs leaders de la ligue avec sa vision et son tir extérieur. Le second, pivot mobile et polyvalent, progresse à grande vitesse, faisant déjà parler d’eux pour le titre de meilleure progression de l’année.

Mobley me surprend avec trois points cette saison.

Donte, fan des Cavs

Kenny Atkinson, l’homme de la situation

Sur le banc, l’influence de Kenny Atkinson, ancien entraîneur de Brooklyn, se fait clairement sentir. S’appuyant sur une défense de fer et un jeu rapide, le technicien semble avoir trouvé la recette pour tirer le meilleur parti de son groupe de talents.

« Kenny fait un excellent travail, même s’il a récupéré une voiture rapide. C’est une équipe talentueuse et composée de bons gars », déclare Terry Pluto, suiveur de l’équipe du Plain Dealer.

L’ombre des Celtics et du passé

Malgré l’engouement ambiant, l’élimination 4-1 face aux Boston Celtics en playoffs la saison dernière reste dans la gorge de certains fans. Comme Ryan, « les attentes sont élevées en ce moment. Et je ne veux plus perdre contre Boston, je peux vous le dire. »

Un traumatisme compréhensible pour une ville qui n’a connu qu’un seul titre majeur en plus de 60 ans (le sacre NBA de 2016). “Je m’attends à ce qu’ils reprennent le dessus”, prévient encore Donte, en “optimiste mesuré”. Fatalisme typique de Cleveland.

Objectif titre ou saison d’apprentissage ?

Si beaucoup voient les Cavs comme légitimes pour jouer le titre en juin prochain, la prudence reste de mise chez les observateurs. « Vont-ils gagner un titre ? Qui sait ? Vont-ils être bons ? Absolument ! », résume Terry Pluto.

Une approche étape par étape qui semble en tout cas partagée par le staff et les joueurs, conscients qu’une saison NBA est un marathon, pas un sprint. L’objectif principal reste de revenir en playoffs et d’y réussir, sans sauter les étapes.

Car à Cleveland plus qu’ailleurs, on sait que le chemin vers les sommets est pavé d’embûches et de désillusions. Les fans des Cavs ont appris à savourer le moment présent sans trop planifier. Une forme de sagesse qui pourrait bien porter ses fruits cette saison.

 
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