L’année 2024 a été une année exceptionnelle pour le sport marocain, marquée par des réussites retentissantes, des projets ambitieux et une reconnaissance internationale. Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a consolidé sa place sur la scène sportive mondiale, tout en posant les bases d’un avenir encore plus prometteur.
L’année 2024 restera gravée dans les annales du sport marocain comme une période marquée par des succès retentissants, des performances historiques et des projets ambitieux. Que ce soit sur les terrains de Football, les pistes d’athlétisme ou dans les salles de combat, le Maroc a confirmé son statut de puissance sportive sur la scène continentale et internationale.
Football marocain : une dynamique victorieuse
Le football, véritable passion nationale, a de nouveau brillé en 2024. Après l’exploit inédit de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, les Lions de l’Atlas ont continué d’écrire leur histoire. L’équipe olympique, entraînée par Tarik Sektioui, a remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Paris, une première pour le Maroc dans un sport collectif aux JO.
Cette performance, couronnée par une victoire écrasante contre l’Egypte (6-0) en match de classement, symbolise l’essor du football marocain. A l’échelle continentale, l’élimination en huitièmes de finale de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire a été une déception, mais les Lions de l’Atlas ont su conserver leur place de leader africain au classement FIFA, terminant l’année au 14ème rang mondial. Ils ont également dominé les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la CAN 2025, remportant tous leurs matches en 2024. Les clubs marocains ont également fait honneur au pays.
Berkane Renaissance a atteint la finale de la Coupe de la CAF, tandis que l’AS FAR a brillé en Ligue des Champions féminine. Lamia Boumehdi, sélectionneuse marocaine, a mené le TP Mazembe à la victoire en LDC féminine, décrochant le titre de meilleur entraîneur d’Afrique. Le futsal national a également connu une année exceptionnelle, avec un troisième titre consécutif en Coupe d’Afrique des Nations et une qualification pour les quarts de finale de la Coupe du Monde.
Infrastructure et organisation : le Maroc au cœur du sport mondial
L’année écoulée a également été marquée par des avancées majeures en matière d’infrastructures et d’organisation.
Le Maroc a été officiellement désigné co-hôte de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, un événement historique qui place le pays au centre de la scène sportive mondiale. Les préparatifs vont déjà bon train, avec la construction du Grand Stade Hassan II à Benslimane, qui deviendra le plus grand stade de football du monde avec une capacité de 115 000 places. Six autres stades, dont ceux de Rabat, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir, sont en cours de rénovation pour répondre aux normes internationales.
Le 16 décembre 2024 restera une date mémorable avec la signature d’un accord historique entre le gouvernement, la FRMF et la FIFA pour l’installation du Bureau Afrique de la FIFA à Rabat. Ce bureau, qui remplacera officieusement celui de Paris, renforce la position du Maroc comme leader du football africain.
Athlétisme et sports individuels : des performances historiques
L’athlétisme marocain a une nouvelle fois porté haut les couleurs nationales. Soufiane El Bakkali a conservé son titre olympique sur 3 000 m steeple aux JO de Paris, devenant ainsi le premier athlète à réaliser cet exploit depuis 1936.
Au niveau arabe, les athlètes marocains ont dominé les championnats U23 et U18, remportant respectivement 32 et 31 médailles. La boxe, le karaté, le cyclisme et les sports de combat ont également réalisé des performances remarquables.
Otmane Chedgour a remporté le bronze aux championnats du monde juniors de boxe, tandis que le karaté marocain a remporté 18 médailles aux championnats d’Afrique juniors. Le cyclisme a brillé avec le sacre de Mohcine El Kouraji au Tour du Burkina Faso, et le handisport national a réalisé une performance inédite aux Jeux Paralympiques de Paris, avec 15 médailles (3 d’or, 6 d’argent et 6 de bronze).
Mehdi Idrissi / Inspirations ECO