“Un scooter et des voitures incendiés, des jeunes en possession de quantités dangereuses de feux d’artifice et même un couple homosexuel agressé : ces dernières années, les nuits du Nouvel An ne se sont pas déroulées sans incidents à Anvers.” rapports La norme.
Pour la troisième année consécutive, la réponse du maire conservateur passe par l’assignation à résidence, à titre préventif, “des dizaines de jeunes ayant des antécédents de vandalisme ou d’émeutes”, explique le quotidien flamand.
« À partir de 17 heures le 31 décembre, jusqu’à 8 heures le lendemain matin, ils devront rester chez eux [sous peine d’amende].»
En 2022, la mesure concernait 22 jeunes Anversois. En 2023, ils étaient 31, majoritairement des garçons, et pour la plupart des mineurs. Cette année, ce chiffre s’élèverait à 51, ce qui inquiète plusieurs experts. D’un côté, ils se demandent si l’intervention du maire est juridiquement justifiée, et s’il ne se substitue pas à la justice. En revanche, ils remettent en question, de manière plus philosophique, la logique qui conduit à une action préventive contre des violences dont on ne peut, par définition, savoir si elles ont été réellement commises.
« Pas des enfants de chœur »
« L’assignation à résidence est présentée comme une mesure préventive, mais, dans la mesure où elle
Belgique