Cette nomination par le nouveau pouvoir dominé par les islamistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dans un pays en pleine transition depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, est une première pour une femme.
Polémique autour des propos d’Aïcha al-Debs
Cela intervient quelques jours après des propos de la responsable du Bureau de la condition féminine qui ont suscité un tollé. Dans une interview à la télévision turque TRT sur « l’espace » qui sera accordé aux associations féministes en Syrie, Aïcha al-Debs a appelé les femmes « à ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein du famille.
Dimanche, comme pour calmer l’indignation, le chef de la diplomatie syrienne, Assad al Chibani, a affirmé sur X que les autorités “se tiendront aux côtés” des femmes “et soutiendront pleinement leurs droits”. « Nous croyons au rôle actif des femmes dans la société et nous avons confiance en leurs capacités et leurs compétences », a-t-il déclaré.
Le taux de change de la livre syrienne pose l’un des défis financiers les plus importants en Syrie, après l’effondrement de sa valeur par rapport au dollar au cours des 13 années de guerre. Avant le déclenchement du conflit en 2011, le dollar s’échangeait contre une cinquantaine de livres. Aujourd’hui, le taux de change varie entre environ 12 000 et 15 000 livres pour un dollar.