Début décembre, on se demandait si le nouveau « Mur » de Tondeuses avait, avec le bruit qu’il génère, fait baisser le pourcentage de lancers francs des adversaires de Los Angeles. Même si c’était le début de la saison, les chiffres montraient un impact certain, avec environ un point gagné par match.
Après 17 matches disputés à domicile, soit près de la moitié de la saison à domicile (41 matches), un nouveau bilan quantitatif a été dressé. Et il rejoint l’avis de Steve Ballmer, le propriétaire de la franchise, qui souhaitait une salle bruyante afin de déstabiliser au maximum l’adversaire.
Le mur mène à la maladresse
Lors des mi-temps disputées contre le « Mur », les équipes ont tiré avec un taux de réussite de 72,3% aux lancers francs, à 128/177. Durant les autres mi-temps, la compétence a légèrement augmenté, à 73,5% de réussite, à 139/189.
Dans les deux cas, c’est bien inférieur à la moyenne des équipes à l’extérieur, qui affichent cette saison un taux de réussite de 78,2% aux lancers francs hors de leurs buts. En fait, il n’y a qu’au Toyota Center de Houston (72 %) que les équipes adverses sont plus maladroites sur la ligne de pénalité qu’à l’Intuit Dome (73 %).
D’ailleurs, toujours dans cette zone du terrain où le public est très proche et très actif, les adversaires des Clippers tirent à 33,3% de réussite derrière la ligne des 3 points. C’est le pourcentage moyen des pires équipes de la ligue actuellement (Portland est 26ème avec 33,5% par exemple).
Enfin, preuve supplémentaire peut-être que les entraîneurs adverses ne veulent pas trop se frotter à ce « Mur », surtout dans les moments chauds : sur les 17 matches disputés à Los Angeles, l’équipe visiteuse, qui a le choix en début de match , a décidé à 11 reprises d’attaquer de l’autre côté du mur en seconde période. Au vu des chiffres avancés, c’est le meilleur moyen d’éviter de trembler aux 3-points ou aux lancers francs en « money-time »…
