“Ça va, mon cœur ?!”” Audrey Dana revient sur la très éprouvante scène de combat final pour tourner pour elle et Jean Dujardin

“Ça va, mon cœur ?!”” Audrey Dana revient sur la très éprouvante scène de combat final pour tourner pour elle et Jean Dujardin
“Ça va, mon cœur ?!”” Audrey Dana revient sur la très éprouvante scène de combat final pour tourner pour elle et Jean Dujardin

Jean Dujardin a enfilé le légendaire costume du justicier masqué dans la mini-série Zorro, dont 2 diffuse ce lundi 30 décembre au soir le deuxième et dernier volet. Dans le projet de cette revisitation du mythe d’un des héros de la culture populaire , dont le producteur Marc Dujardin est à l’origine, Jean Dujardin, qui incarne un Don Diego de la Vega vieillissant, donne la réplique à Audrey Danaqui, pour sa part, incarne sa femme Gabriella. L’actrice nous parle de ce tournage intensif de six mois.

Zorro : “Quand j’ai lu le scénario, je suis tombé de ma chaise», Audrey Dana confie que le rôle de Gabriella l’a déstabilisée

Télé-Loisirs : Le rôle de Gabriella est très inattendu. Est-ce un personnage qui vous a déconcerté ?
Audrey Dana : Je ne m’attendais pas du tout à ça, puisqu’il n’y a pas de femmes dans Zorro. Mais je pensais que si on me proposait ce rôle, ce n’était certainement pas pour jouer le rôle aux côtés de Jean Dujardin et qu’il allait y avoir quelque chose d’intéressant. Et quand j’ai lu le scénario, je suis tombé de ma chaise. J’ai été agréablement surpris. Le personnage de Gabriella est charnière, elle est centrale. En arrivant à la fin des 8 épisodes, je me rends compte que Zorro est une série profondément féministe. Parmi ces hommes, elle est la seule qui ne soit pas corruptible et qui ne soit pas en quête de pouvoir. D’ailleurs, c’est quelque chose de très masculin, souvent, la quête du pouvoir. Et lorsque les femmes sont aux commandes, elles assument parfois ces attraits. Même si j’aime aussi faire la distinction entre ce qui est masculin et ce qui est féminin, ce qui n’est pas forcément réservé aux hommes et aux femmes. Je pense que nous sommes tous constitués de cet équilibre et que plus nous trouvons cet équilibre, plus nous sommes heureux.

Les scènes d’action ne sont pas réservées qu’à Zorro, mais aussi à Gabriella. Avez-vous aimé cette adrénaline?
C’était extraordinaire. C’est la première fois de ma vie que je dois faire quelque chose comme ça. On ne me l’a jamais proposé. Il se trouve que la vie a fait que je n’ai jamais monté à cheval dans un film, manié une épée ni dû faire de grandes scènes de combat. Que ce rôle soit en partie conditionné par sa condition physique et l’action, j’ai adoré ça ! Plus le corps est impliqué, plus je l’aime. Je viens du cirque, de la danse, je suis une personne très physique et très sportive. Et j’aime développer ces compétences. Je ne suis pas devenue épéiste ni cascadeuse, mais j’ai beaucoup appris.

Zorro : “On a tout donné !», Audrey Dana revient sur les efforts qu’elle et Jean Dujardin ont dû fournir sur le plateau

Comment avez-vous vécu la partie très physique du tournage ?
J’ai apprécié comme un enfant, mais nous nous sommes retrouvés à genoux ! [Elle rit]. Nous n’avons pas abandonné jusqu’au bout. On aurait aimé terminer par une scène un peu drôle et légère et facile à faire car on aurait ri toute la journée en se disant «Nous avons tenu bon, nous avons survécu ! Six mois de tournage et nous y sommes toujours !« . Mais le dernier jour de tournage, nous avons tourné la grande scène de combat final et il fallait être à la hauteur. Il y avait du combat à l’épée, des dialogues, 150 figurants… Ce jour-là, Jean [Dujardin] et j’ai été photographié sur des chaises en train de dormir. Normalement, on se sent fatigué à l’approche de la fin, mais on dormait, car il nous restait encore 10, 15, 20 ou 30 prises à faire et il fallait réussir à tout prix. Il nous fallait toute notre énergie pour ne pas nous prendre une épée dans l’œil. Honnêtement, nous avons tout donné ! Jean encore plus que moi car il a beaucoup plus de scènes de combat que moi. Je me souviens qu’il quittait le plateau et je lui ai demandé : «Comment vas-tu mon cœur ?» parce que je sentais qu’il allait jusqu’au bout, il transpirait, et il est entré et a pris des bains froids pendant une demi-heure pour calmer ses muscles. Il a fait tapis. Ce n’était pas un problème. tournage facile, mais Zorro a été filmé avec joie. On sent l’ambition et le travail.

Y a-t-il plus de pression dans ce métier pour les actrices ?
Il faut savoir que sur le tournage, on se souciera beaucoup moins des cernes d’un homme que de celles d’une femme. Un acteur peut avoir d’énormes poches sous les yeux, ce n’est un problème pour personne, alors que pour une actrice qui va avoir les mêmes, ça va être compliqué de la faire travailler. J’ai déjà entendu : «cette actrice, elle s’est complètement refaite, c’est pas possible, elle est infilmable” ou “elle est devenue un peu vieille, la fille« . Dans un sens ou dans l’autre, c’est fini ! Il y a, c’est vrai, un mythe de l’actrice. Très humblement et à mon niveau, j’essaie de casser un peu en étant le plus naturel possible et pas trop dans les codes du glamour, mais je ne peux pas dire qu’il n’y a pas de pression dans ce métier, c’est vrai. Et c’est pour briser ce mythe que j’ai réalisé le film Sous les jupes des fillesdire que nous sommes tous pareils, avec nos défauts, nos fragilités et si nous osons les montrer et en parler, nous culpabiliserons moins les autres. D’ailleurs, dix ans plus tard, je vais tourner la suite. On va l’appeler Sous les jupes des femmes.

 
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