« Contre Vannes, je n’étais pas au même niveau que contre les All Blacks », reconnaît Joël Sclavi

« Contre Vannes, je n’étais pas au même niveau que contre les All Blacks », reconnaît Joël Sclavi
« Contre Vannes, je n’étais pas au même niveau que contre les All Blacks », reconnaît Joël Sclavi

Vous avez déjà joué plusieurs fois à Aimé-Giral, que pensez-vous de ce voyage ?

C’est un stade compliqué, où il y a beaucoup de supporters, et le dernier match qu’on y a joué, la saison dernière, a été compliqué (défaite 27-15 le 24 février, NDLR). Et le dernier match qu’on a joué, la saison dernière, c’était compliqué : dès qu’ils font de bonnes choses, le public leur donne beaucoup d’énergie. Il faudra arrêter cela.

L’USAP n’a plus gagné depuis le 2 novembre et la réception de Vannes (32-13). Le fait qu’elle soit sous pression et n’occupe pas la position qu’elle espérait a-t-il été discuté lors de vos réunions ?

Oui, mais nous aussi. Nous sommes sixièmes même si nous avons bien commencé le championnat. Nous aussi, nous avons de la pression. Bon, pas de pression, mais on veut faire un bon match à l’extérieur parce que sinon, les deux premiers partiront tout seuls et on sera loin.

“Tous les matches sont pareils, soit on donne la première mi-temps et on revient en seconde, soit on fait l’inverse”

Pensez-vous que l’équipe a encore place à l’amélioration ?

Oui. On se dit toujours qu’il faut essayer de jouer quatre-vingts minutes. Parce que tous les matches sont pareils, soit on donne la première mi-temps et on revient en seconde, soit on fait l’inverse comme contre Clermont. Si nous pouvons changer cela, nous serons meilleurs.

En parlant de marge, pouvons-nous aussi dire cela de vous personnellement ? Alors que vous avez réalisé un bon Championship puis quelques bons tests cet automne avec l’Argentine, vous semblez être plus en difficulté avec La Rochelle, avec 4 matches comme remplaçant…

Oui. Je suis rentré à Montpellier (le 24 octobre, NDLR), c’était un match compliqué, sous la pluie. Il y avait aussi Vannes, contre qui je n’ai joué que dix minutes (quatorze, NDLR) et je n’étais pas génial en conquête et en mêlée. Contre Clermont, c’était bien. J’ai une nouvelle opportunité (à Perpignan, NDLR) mais c’est la compétition. Nous sommes quatre piliers de droite (Uini Atonio, Georges-Henri Colombe Reazel, Aleksandre Kuntelia et lui, NDLR), et nous jouons tous pour notre équipe nationale. Du coup, il faut travailler ; si vous n’êtes pas à 100%, quelqu’un d’autre réussira.

Est-ce frustrant de voir l’écart entre vos matchs en équipe nationale et en club ?

J’essaie de ne pas me sentir frustré, mais de continuer à travailler et à élever mon niveau. Contre Vannes, je n’étais pas au même niveau que contre les All Blacks ou les Sud-Africains. C’est aussi à moi de continuer à pousser.

“J’étais seulement en colère contre moi-même parce que si je ne fais pas d’erreur, je ne m’en sortirai pas”

Nous nous sommes sentis offensés lors de votre remplacement rapide contre Vannes.

Oui, parce que je voulais jouer ; quand tu joues dix minutes et que tu sors, c’est compliqué. Mais j’étais seulement en colère contre moi-même parce que si je ne fais pas d’erreur, je ne m’en sortirai pas…

Pensez-vous être sur une trajectoire ascendante ?

Oui, on travaille beaucoup avec Gurthrö (Steenkamp, ​​en charge de la mêlée, NDLR). On fait des figurants et ça m’aide beaucoup. Je parle aussi avec Andrés Bordoy (l’ancien pilier rochelais, aujourd’hui dans le staff argentin, NDLR). On essaie de travailler tous les trois, je me sens beaucoup mieux. Je me sens bien physiquement, à 100%. Là encore, c’est peut-être mental. Si je fais une erreur en Scrum, je ne peux pas tourner la page et continuer.

Le fait d’être quatre internationaux au même poste ajoute-t-il de la pression ? Car peu de clubs ont telle ou telle compétition au même poste…

Pour moi, non. Je n’ai pas de pression, ça nous aide tous les quatre. Parce qu’on sait que c’est celui qui est le meilleur physiquement et en mêlée qui va jouer, donc on se pousse. En plus, la concurrence est bonne : on discute, on s’entraide, Uini nous aide beaucoup. Cela m’aide à progresser.

Comment avez-vous vécu le match face aux Bleus le 22 novembre, où vous avez affronté Reda Wardi mais aussi Atonio et Colombe Reazel ?

Quand nous sommes arrivés, j’ai vu Paul (Boudehent), nous avons fait un « check », mais mes coéquipiers argentins m’ont dit « Oh, nous n’avons pas d’amis ici ! ” (sourire). Et après, à chaque mêlée, Uini me disait « arrête de jouer vite », ou on parlait à Reda… C’était la première fois, on a beaucoup ri, c’était un bon match. C’était bien de jouer contre eux.

 
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