“J’arrive, je sors de la voiture, et le coach faisait ses valises !” – Tout le football

En août 2016, un grand espoir du football français, Farès Bahlouli, arrive en prêt au Standard. Il n’avait pas… joué un seul match.

Seuls les supporters les plus dévoués du Standard de Liège se souviennent de Farès Bahlouli sous leurs couleurs. Pour cause, il a fallu regarder de près le banc, ou les entraînements, puisque le milieu offensif… n’a pas disputé le moindre match.

Dans une « interview de Noël » accordée aux médias français SoFootle Franco-Algérien, autrefois considéré comme un grand espoir du football français, est revenu sur cette période difficile de sa carrière, comme toutes les autres.

Alexandar Jankovic ne voulait pas en entendre parler

Formé à Lyon et un temps sur les listes des plus grands clubs européens, Bahlouli rejoint l’AS Monaco pour se relancer, en 2015, avant de souffrir d’une vilaine crise de pubalgie. Hospitalisé pour des injections, le joueur aujourd’hui âgé de 29 ans a déclaré avoir reçu une dose beaucoup trop importante, qui lui a paralysé la jambe pendant plusieurs jours. C’est dans ce contexte, de retour de blessure, qu’il rejoint le Standard en prêt en août 2016.

« Ce n’était pas prévu, j’en revenais, mais je me suis dit qu’il fallait que j’aille jouer ailleurs. Le dernier jour du mercato, le Standard m’a appelé. Ils jouaient en Europe, c’est tout. C’était une excellente opportunité, alors j’y suis allé.

J’arrive au centre d’entraînement, je sors de la voiture, et Yannick Ferrera faisait ses valises !

Mais à son arrivée, Farès Bahlouli a eu une mauvaise surprise. « J’arrive au centre d’entraînement, je sors de la voiture et je vois le coach, Yannick Ferrera, faire ses valises. Il venait d’être viré ! C’était un cauchemar. Le directeur sportif m’a dit de ne pas m’inquiéter. Vous parlez… »

L’ancien espoir international français avait de bonnes raisons de s’inquiéter. Sous la tutelle d’Alexandrar Jankovic, il n’a disputé aucun match. « Il arrive et dit qu’il ne veut pas de joueurs prêtés. J’ai dû y rester jusqu’en janvier. Ce qui m’a sauvé, c’est qu’à ce moment-là, Luis Campos quittait Monaco pour Lille et me voulait avec lui.

Dans une bataille juridique avec Dnipro

C’est donc au LOSC qu’il tente de relancer sa carrière, en 2017. Mais, miné par les blessures et la malchance, il ne parvient jamais à faire valoir son talent. Six mois plus tard, à Lille, Christophe Galtier arrive et ne l’utilise plus. Une constante dans sa carrière.

Aujourd’hui, après deux années passées à Dnipro, en Ukraine, il est à la recherche d’un club. « L’atmosphère de guerre est trop lourde. J’ai demandé à résilier mon contrat, ils ont accepté. Certains clubs s’intéressaient à moi, nous avons atteint le mercato (l’été dernier), mais plus de nouvelles du Dnipro. Et quand je veux rejoindre ailleurs, je suis toujours inscrit comme joueur chez eux. Il y a un an et deux mois de bataille juridique, et ils me doivent de l’argent. mais j’ai gagné le problème. c’est que pendant ce temps, je ne peux pas jouer.

 
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