« Que les armes se taisent dans l’Ukraine tourmentée ! Ayons l’audace d’ouvrir la porte à la négociation et aux gestes de dialogue et de rencontre, pour parvenir à une paix juste et durable. Le Pape l’a dit dans le Message Urbi et Orbi de ce matin. «Je suis également proche de la communauté chrétienne du Liban, notamment du sud, et de celle de Syrie, en ce moment délicat. Que les portes du dialogue et de la paix s’ouvrent dans toute la région déchirée par les conflits. Et je veux également me souvenir du peuple libyen ici présent, en l’encourageant à rechercher des solutions permettant la réconciliation nationale. Faites taire les armes au Moyen-Orient ! Les yeux fixés sur le berceau de Bethléem, je tourne ma pensée vers les communautés chrétiennes d’Israël et de Palestine, en particulier vers la chère communauté de Gaza, où la situation humanitaire est très grave. Que le feu s’arrête, que les otages soient libérés et qu’il aide la population épuisée par la faim et la guerre.
«Que le Jubilé soit une occasion d’effacer les dettes, en particulier celles qui pèsent sur les pays les plus pauvres. »: le Pape le demande encore en cette Année Sainte. Dieu « nous attend sur le seuil. Elle attend chacun de nous, surtout les plus fragiles : elle attend les enfants, tous les enfants qui souffrent de la guerre et de la faim ; attend les personnes âgées, nous les ancêtres, souvent obligées de vivre dans des conditions de solitude et d’abandon ; attend ceux qui ont perdu leur maison ou fuient leurs terres, pour tenter de trouver un refuge sûr ; attend ceux qui ont perdu ou ne parviennent pas à trouver un emploi ; attend les prisonniers qui, malgré tout, restent toujours enfants de Dieu ; attend ceux qui sont persécutés à cause de leur foi et ils sont nombreux. « Chaque vie est sacrée », a-t-il conclu.
« En ce jour de fête, puissions-nous exprimer notre gratitude envers ceux qui font tout leur possible pour le bien de manière silencieuse et fidèle : Je pense aux parents, aux éducateurs et aux enseignants, qui ont la grande responsabilité de former les générations futures ; Je pense aux agents de santé, aux forces de police, aux acteurs des œuvres caritatives, en particulier aux missionnaires dispersés dans le monde, qui apportent lumière et réconfort à de nombreuses personnes en difficulté. Nous voulons leur dire à tous : merci ! » a conclu le Pape François dans le message de Noël précédant la bénédiction urbi et orbi.