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Vidéo Les chars israéliens sont entrés dans la zone tampon du plateau du Golan après la chute de Bachar al-Assad. Une première fois depuis cinquante ans dans ce territoire qui, selon un accord de 1974, devait rester démilitarisé. Pourquoi la zone est-elle si stratégique pour Israël ? Décryptage dans la vidéo ci-dessus.
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Que cherche l’État juif en faisant avancer ses troupes sur le territoire syrien ? Ce dimanche, quelques heures après la fuite du président syrien Bachar al-Assad, Israël a conquis la zone tampon du Golan. Ce territoire, qui devrait rester démilitarisé et sous contrôle de l’ONU, a été créé à la suite d’un accord de désengagement des forces israéliennes et syriennes en 1974 à la suite de la guerre israélo-arabe de 1973, alors que les responsables israéliens parlaient initialement d’un « raid » « limité et temporaire »Le ministre de la Défense Israel Katz a ordonné à l’armée de le faire ce vendredi « préparez-vous à rester » tout l’hiver.
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« Il est extrêmement important pour la sécurité de maintenir notre présence au sommet du mont Hermon »a assuré le ministre israélien de la Défense dans un communiqué. Il faut dire que le lieu est stratégique. En altitude, la partie nord du plateau apparaît comme une véritable forteresse militaire naturelle. Le mont Hermon, qui culmine à 2 800 mètres, offre un point d’observation idéal pour surveiller toute la région : à l’ouest la plaine libanaise de la Becca, fief du Hezbollah, ennemi juré d’Israël, et à l’est les rebelles islamistes syriens qui ont pris Damas, et dont les intentions restent floues. En plus d’occuper le plateau du Golan, Israël a également bombardé plusieurs dizaines de sites militaires syriens, pour éviter, selon l’état-major, que les armes chimiques du régime de Bachar al-Assad ne tombent entre les mains des nouveaux maîtres du pays. Un signe de l’enthousiasme israélien ? Décryptage dans la vidéo en début d’article.
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