Le patron du groupe Renault et président de l’ACEA Luca de Meo, demande à la Commission européenne plus de flexibilité sur les prochaines normes CAFE.
Le patron du groupe Renault, Luca de Meo, qui est également président de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), a appelé en urgence à une consultation avec la Commission européenne. L’objectif de l’ACEA (que Stellantis vient de rejoindre) est toujours le même : éviter d’éventuelles amendes en cas de non-respect des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025 dans l’Union européenne. « Trouver une solution pour 2025 est très urgent » a déclaré M. de Meo ces dernières heures à la presse à Bruxelles, ajoutant « Si la Commission ne change pas de position, des entreprises comme la nôtre devront mettre de côté des « milliards d’euros » se préparer à d’éventuelles amendes, autant “des ressources qui ne seront pas destinées à l’investissement.”
Flexibilité
Le nœud du problème est donc cette norme CAFE (Corporate Average Fuel Economy), dont les modalités vont se durcir à partir de 2025, obligeant les constructeurs automobiles à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants. « Personne ne nie la nécessité de la décarbonisation du secteur automobile, mais nous avons besoin de flexibilité», a déclaré le patron du groupe Renault. Reste désormais à connaître la position de la Commission européenne, et de sa présidente Ursula von der Leyen, qui avait promis fin novembre un « dialogue stratégique » sur l’avenir de l’industrie automobile européenne…
Journaliste automobile numérique depuis de nombreuses années, j’ai également un goût prononcé pour le sport automobile.
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Publié le 12/11/2024 à 11h40