INITIATIVE. Lancée en octobre 2015, naturellement absorbée quatre ans plus tard par le magasin des producteurs, « la Ruche qui dit oui ! » devrait renaître sous sa forme originelle en mars 2025, avec un nouveau manager et sous une autre forme.
C’était il y a treize ans et presque trois mois. Le 21 septembre 2011, la toute première « Ruche qui dit oui ! » a ouvert ses portes en banlieue toulousaine. Le principe ? Permettre aux particuliers d’acheter leurs produits alimentaires directement auprès des producteurs, qui livrent une fois par semaine ou deux fois par mois, à un endroit donné. Il existe aujourd’hui 1 500 ruches en Europe et 900 en France.
La Ruche avant le magasin
A Saint-Dizier, la Ruche qui dit oui ! ouvert en octobre 2015 sous la direction de Pauline Thiébaut. L’agent d’assurance a créé une association et rejoint l’entité Hive ; elle réunissait les producteurs chez elle, dans son garage. Une Ruche qui a servi de début à un projet bien plus conséquent : la naissance du magasin de producteurs Au panier champenois, place Emile-Mauguet, ouvert en octobre 2019. Le magasin a en fait absorbé la ruche, ses principaux producteurs s’y installant y trouvant .
En effet, depuis cinq ans, la réunion hebdomadaire ou bimensuelle n’existe plus sous sa forme originelle, ce qui a alerté Émilie Foos. Néo-Bragarde depuis cinq ans, la jeune femme était une habituée de la Ruche qui dit oui ! dans la région nancéienne. « J’ai pris la décision de contacter la Ruche au niveau national, ça s’est passé comme ça. » Émilie Foos a déjà l’assurance d’avoir cinq producteurs, il lui en faut dix pour se lancer. Elle doit également identifier 100 emails de clients potentiels. Un producteur de lait et de viande, un artisan spécialisé dans les condiments font partie de ceux qui ont déjà donné leur accord de principe.
Pour le reste, la structure juridique, une micro-entreprise, est créée. Quant au futur lieu de distribution, celui-ci a été signé dimanche 8 décembre : ce sera au bar associatif du Petit Paris, un jeudi sur deux, de 12h à 14h. « L’avantage de cette formule, c’est que, pour le producteur, les produits sont quantifiés par rapport à un carnet de commandes ; l’objectif est aussi de ramener les producteurs aux consommateurs », précise le transporteur routier. Elle dispose également d’autres contacts (jouets en bois, grains de café, traiteurs, etc.) pour compléter l’offre. Au total, 26 artisans et producteurs ont été contactés. Rendez-vous en mars 2025, son objectif de lancement.
NF