« Cette région est sous le contrôle d’une zone tampon établie dans le cadre de l’accord de séparation des forces de 1974 depuis près de 50 ans. Cet accord (avec la Syrie) s’est effondré. »Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a déclaré dimanche, alors que le régime du président Bachar al-Assad s’effondre face à une offensive des groupes rebelles armés. Le chef du gouvernement a ajouté qu’Israël « ne permettra à aucune force hostile de s’établir à notre frontière ».
Comme le rappelle l’AFP, Israël a conquis une partie du Golan à la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant d’annexer ce territoire en 1981. Cette annexion n’est pas reconnue par l’ONU. En 1974, une force de l’ONU a été envoyée dans une zone tampon pour surveiller un cessez-le-feu.
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Les forces rebelles syriennes, composées notamment de jihadistes, ont mené ces derniers jours une fulgurante offensive en Syrie. Les rebelles ont annoncé, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre, être entrés dans Damas. « Nous proclamons la ville de Damas libre »ont-ils déclaré dans des messages partagés sur l’application Telegram, ainsi que sur le ” fuir ” de “tirer” Bachar al-Assad. Plusieurs chancelleries occidentales, dont le Quai d’Orsay, se sont félicitées de la chute du régime Assad.