Prix ​​abusés, tromperie, ingrédients cancérigènes… cinq produits de vacances mis en avant par l’association Foodwatch

Prix ​​abusés, tromperie, ingrédients cancérigènes… cinq produits de vacances mis en avant par l’association Foodwatch
Prix ​​abusés, tromperie, ingrédients cancérigènes… cinq produits de vacances mis en avant par l’association Foodwatch

l’essentiel
L’association Foodwatch, qui défend le droit des consommateurs à recevoir une alimentation de qualité, sans risque sanitaire et avec un étiquetage fiable et transparent, a écumé les rayons des supermarchés en attendant le menu des fêtes. Notez cinq produits.

L’industrie agroalimentaire ne semble jamais manquer d’imagination. Nous l’avons vu ces derniers mois avec l’inflation alimentaire. Plusieurs fabricants ont inventé le contractionc’est à dire la réduction de la quantité de produit dans le colis qui ne change pas et au même prix. Bien que légale, cette pratique est controversée car le consommateur ne peut pas la détecter au moment de l’achat. Les distributeurs en moyens et grands points de vente doivent, à partir du 1ET Juillet 2024, informer le consommateur des produits de consommation concernés par cette pratique.

Les consommateurs se sont également retrouvés confrontés au étirementflationqui consiste à augmenter le poids d’un produit… augmenter son prix au kilo ou au litre. Ils ont également dû endurer inflation bon marchéc’est-à-dire “la dégradation de la qualité d’un produit – nutritionnelle, c’est-à-dire la valeur énergétique, la teneur en lipides, protéines, vitamines ou organoleptiques liée à l’aspect, au goût, à l’arôme – et l’augmentation de son prix au litre ou au kilo”, selon à l’association de protection des consommateurs Foodwatch.

Ces pratiques détestables perdurent évidemment autour des produits de Noël, comme vient de le démontrer Foodwatch. Comme chaque année, l’association a parcouru les rayons des supermarchés en attendant le menu des fêtes et a demandé aux consommateurs de voter pour “la pire arnaque à l’étiquette parmi cinq produits”. Un palmarès qu’elle qualifie de « casseroles d’or ». »

Chocolats à la framboise… sans framboises

Premier produit signalé, « L’Escargot Lanvin » de Nestlé, arôme framboise… qui ne contient pas de framboise, pas même d’arôme framboise selon la liste des ingrédients.

Deuxième produit phare : les Bouchées pâtissières de Tipiak. “Alors que leur emballage festif parsemé de paillettes promet un pâte feuilletée dorée et croustillanteET offre gastronomiqueles bouchées ne contiennent pas de beurre comme on l’attend, mais de l’huile de palme, cette matière grasse controversée pour les droits de l’homme, la planète et notre santé », déplore Foodwatch.

Troisième candidat à la cocotte dorée, le chapon rôti aux morilles de Maître Coq. «Dans ce chapon rôti farci aux morilles et au vieil Armagnac il faut les retrouver, les morilles : 0,3% de ce champignon, pourtant sacrément bien représenté dans les images», raille l’association.

Quatrième produit qui parlera aux Occitans que nous sommes : le bloc de Foie Gras de Canard Gourmand au Sauternes de la Maison Montfort. “Alors que les nitrites disparaissent progressivement des rayons du foie gras, cette marque continue de les utiliser” souligne Foodwatch, qui souligne que “la Maison Montfort sait s’en passer depuis ses foies gras Authentique il n’en contient pas. Il convient de préciser que « lorsque des nitrites et des nitrates ajoutés sont ingérés, ils peuvent contribuer à la formation de composés probablement cancérigènes et favoriser l’apparition du cancer colorectal (le deuxième cancer le plus mortel après le cancer du poumon) et du cancer du poumon. »

Enfin, le dernier produit récompensé cette année est la crème de vinaigre balsamique de foie gras Delpeyrat. Foodwatch dénonce le prix exorbitant de 56,25 euros le litre, affirmant avoir « trouvé une crème de vinaigre balsamique de composition similaire, biologique, presque moitié moins chère au litre ». » L’association met également en avant cette crème au vinaigre car « elle contient un additif santé controversé, le colorant E150d, le caramel au sulfite d’ammonium, qui pourrait contenir un composé possiblement cancérigène. »

Conseils de la DGCCRF

« Ces exemples le démontrent clairement : les règles sont trop laxistes et permettent ces abus. Nous dénonçons publiquement ces marques qui trichent et dont l’image semble compter plus que la transparence », explique Audrey Morice, responsable des campagnes chez foodwatch .

De son côté, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rendu son avis aux Français le 6 décembre avec une sélection de ses enquêtes et fiches (caviar, chocolat, foie gras, huîtres, dinde, saumon, etc.) disponibles sur Internet.

« Lisez les étiquettes et les listes d’ingrédients pour découvrir les pourcentages de matières premières de qualité présentes. Plus un ingrédient est haut dans la liste, plus il est présent dans le produit final. Les marques et signes officiels de qualité permettent de reconnaître un produit alimentaire (IGP, Label Rouge, etc.) », explique la DGCCRF.

Informations sur internet : https://bit.ly/dgccrfnoel
 
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