Dans un contexte d’augmentation des matières premières et des taxes, les commerçants répercutent ces hausses sur les prix de nombreux produits festifs. Mais tout n’augmente pas : certains aliments voient leurs prix baisser…
Les indispensables bûches de Noël, qu’elles soient au chocolat, au moka ou aux saveurs les plus originales, subissent cette année une augmentation de prix.
Une pâtissière explique avoir augmenté le prix des bûches pour 4 personnes de 1 euro, passant de 24 à 25 euros. Pour les malles de 6 personnes la majoration est de 2 euros soit un prix allant de 32 à 34 euros.
Ces hausses s’expliquent par l’envolée des coûts des matières premières et des dépenses. « Pour nous, c’est presque la moitié du prix. Chocolats, sucre, œufs, tout a augmenté», confie Smochine Thongsamouth, commis en boulangerie.
Malgré tout, les clients semblent comprendre ces ajustements de prix. “C’est vrai qu’il y a des gens qui ont beaucoup moins de moyens, mais tant qu’on peut le faire, autant en profiter un peu.”explique un client.
Fruits de mer : les prix augmentent également
Quant aux fruits de mer, la situation est similaire. Dans une poissonnerie, les coquilles Saint-Jacques, vendues au kilo, sont passées de 10 euros l’an dernier à 11,80 euros cette année.
Les huîtres ont également le vent en poupe : le format numéro 3 coûte désormais 1,20 euro pièce contre 1 euro en 2023.
« Par rapport à l’année dernière, il y a eu une augmentation de 10 à 20 % »explique Tarik Boulaich, poissonnier, qui cite l’électricité, l’eau et les prix de gros comme les principaux facteurs de cette épidémie.
Selon lui, les clients acceptent ces augmentations car elles touchent tous les produits alimentaires, y compris la viande.
Quelques baisses de prix inattendues
Dans ce contexte de hausse générale, certains commerçants parviennent à maintenir, voire à baisser les prix. Dans un magasin de volailles, le chapon maintient son prix inchangé depuis trois ans.
Une autre bonne nouvelle concerne le foie gras de canard, qui passe de 135 euros le kilo en 2023 à 118 euros cette année.
Cette baisse s’explique par des stocks plus élevés chez les fournisseurs, qui permettent aux commerçants d’ajuster les prix à la baisse.
Même si préparer le déjeuner de Noël coûtera plus cher à de nombreuses familles cette année, quelques surprises pourraient alléger un peu la facture.
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