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La justice confirme l’annulation du projet Montagne d’Or en Guyane
C’est la fin d’un bras de fer qui a duré cinq ans. La cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé le 27 novembre la non-prolongation des concessions de la société minière Montagne d’Or. Alors que ces derniers se situent « dans la forêt équatoriale de Guyane qui constitue l’une des écorégions les plus riches au monde en terme de biodiversité »ils représentent “un risque de dommages graves à l’environnement” selon les juges. S’étendant sur une superficie de 40 kilomètres carrés, le projet comprenait un vaste programme d’extraction d’or. « Le tribunal souligne (…) que de tels projets miniers dévastateurs pour l’environnement ne peuvent être justifiés malgré les avantages économiques et en matière d’emploi »explique à Échos Anne Roques, avocate de l’association FNE. La décision peut néanmoins faire l’objet d’un dernier recours devant le Conseil d’Etat.
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La Norvège suspend les permis de prospection minière sous-marine
La Norvège ne délivrera finalement pas de permis de prospection minière dans ses fonds marins en 2025. En janvier dernier, le Parlement norvégien a autorisé l’exploration sous-marine de plus de 280 000 kilomètres carrés, soit quasiment l’équivalent de la surface de l’Équateur, en vue d’accorder ses premiers permis d’exploitation. La décision, dont les conséquences auraient pu être irréversibles pour la faune et la flore, avait provoqué un tollé important. Publication d’une tribune, appel à un moratoire ou encore vote d’une résolution… En fin de compte, c’est le parti de la gauche socialiste qui aura réussi à inverser la tendance. Dans le cadre des négociations sur le budget 2025, il a effectivement obtenu un report du projet. Parallèlement, un procès s’est ouvert le 28 novembre entre l’État norvégien et le WWF. Cette dernière conteste l’étude d’impact environnemental réalisée préalablement à l’autorisation délivrée par le Parlement.
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Les citoyens suisses rejettent l’extension de six autoroutes
Une décision “historique”. Dimanche 24 novembre, les Suisses étaient appelés aux urnes pour un référendum sur l’élargissement de six autoroutes du pays. 53 kilomètres de voies ont été concernés, pour un investissement total de 5,3 milliards de francs suisses, soit 5,6 millions d’euros. L’objectif est de désengorger le réseau routier. Mais à la surprise générale, le « non » l’a emporté avec 52,7 % des voix. « Nous avons voté aujourd’hui sur six projets. Mais la question fondamentale était de savoir s’il était acceptable, en pleine crise climatique, d’investir des milliards pour encourager davantage la circulation automobile. Après la décision d’aujourd’hui, il est hors de question de poursuivre la planification de nouveaux projets d’expansion.»» précise Angela Zimmermann, chargée de campagne à l’association Actif-trafic, dans un communiqué.
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Les trains de nuit desservant Berlin et Vienne depuis Paris reprennent
Depuis le 11 novembre, il est à nouveau possible de rejoindre Berlin et Vienne depuis la capitale française en train de nuit. Inaugurée le 11 décembre 2023, la ligne a finalement été interrompue en raison de travaux de modernisation, en France et en Allemagne, en août dernier. Quelques semaines seulement après sa relance, la liaison avait accumulé difficultés, retards et annulations. Exploités par la compagnie autrichienne Nightjet, les voyages ont repris à raison de deux allers-retours par semaine pour chaque destination. Une offre qui devrait s’enrichir prochainement. Non seulement un aller-retour sera ajouté pour aller à Berlin et Vienne, mais une nouvelle liaison TGV, toujours entre Paris et Berlin mais cette fois en journée, devrait également débuter le 16 décembre.
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Dans le Golfe de Gascogne, la fermeture de la pêche sauve des milliers de dauphins
Des milliers de dauphins sauvés. L’interdiction d’une partie des activités de pêche dans le golfe de Gascogne entre janvier et février 2024 a permis de réduire la mortalité des cétacés dans cette zone à 1.450 dauphins, contre 6.100 en moyenne. « La fermeture spatio-temporelle montre une diminution significative de la mortalité par capture (environ 76 % de mortalité en moins par rapport aux hivers précédents) »relève dans un communiqué Fabrice Loher, ministre délégué à la Mer et à la Pêche. Cette mesure, imposée par le Conseil d’État en décembre 2023, sera reconduite pour une durée de deux ans. Mais à terme, l’État espère trouver des alternatives pour réduire les impacts provoqués sur le secteur par l’interdiction de pêcher. Pour l’hiver 2024, 300 navires ont en effet été concernés, pour une perte totale de chiffre d’affaires estimée à 30 millions d’euros.