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Entretien L’attachement au monument parisien s’est manifesté de multiples manières depuis son effondrement partiel au printemps 2019. De quoi permettre aux chercheurs de mieux comprendre la nature de nos « émotions patrimoniales ».
Pour aller plus loin
Dès le soir du 15 avril 2019, l’incendie de la cathédrale a immédiatement donné lieu à une dramatisation spectaculaire de l’événement, relayée par la télévision, les réseaux sociaux et la presse écrite – à moins qu’ils ne participent pleinement à la construction de l’émotion (« Emotion Notre- Dame » de Sébastien Le Pajolec & Bertrand Tillier, éditions B-2, 240 p., 28 euros). Quoi qu’il en soit, cette tristesse collective, ces affects qui se projettent sur le monument, sont pour les anthropologues un indicateur qui confirme l’entrée dans une nouvelle ère où le patrimoine peut susciter un véritable mouvement populaire. Entretien avec Sylvie Sagnes, membre du groupe de travail Émotions/Mobilisations au sein du projet scientifique Notre-Dame de Paris.
Avec le recul, avons-nous une idée précise de la raison pour laquelle cet incendie a été un tel catalyseur d’émotion ?
Sylvie Sagnes Cela tient à la polysémie de cette cathédrale riche de sens à différents égards. C’est important pour les catholiques, évidemment, car c’est la cathédrale de Paris. C’est aussi un site historique majeur, central dans l’histoire de France. De nombreux événements s’y sont déroulés : le mariage…
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