Le 7 novembre 2024, un incendie spectaculaire causait d’importants dégâts dans un immeuble de la rue des Mignons, au centre-ville de Châtellerault.
Victimes collatérales, le magasin d’idées cadeaux B Comme et le kebab Burger 86, au rez-de-chaussée, ont été contraints de fermer pour une durée indéterminée.
«Beaucoup de stress»
Quatre semaines plus tard, mardi 3 décembre, le premier a rouvert ses portes à quelques dizaines de mètres de là, toujours rue des Mignons. « J’ai trouvé un local provisoire au numéro 7, jusqu’à mi-janvier »declares Valérie Louveau.
La commerçante se dit “soulagé” de rouvrir pour les vacances de Noël, après un mois de novembre psychologiquement éprouvant.
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“C’était beaucoup de fatigue et de stress, elle témoigne. Avec l’eau utilisée par les pompiers pour éteindre l’incendie, tout mon magasin a été inondé, le plafond était tombé. Nous avons été réactifs. Le soir même, j’ai pu récupérer toutes mes affaires. Au final, j’ai eu peu de perte. En termes d’assurance, je suis suffisamment couvert. Je ne vais pas trop mal. »
Elle déménagera en janvier
N’ayant pas de visibilité sur le délai nécessaire pour réhabiliter ses locaux, Valérie Louveau a pris la décision de résilier son bail.
Son installation au 7, rue des Mignons n’est que temporaire : « courant janvier »elle déménagera, définitivement cette fois, au 1, bis rue de l’Aqueduc, juste en face de la pizzeria La Dolce Vita, dans des locaux actuellement occupés par une boutique éphémère de créateurs.
L’enquête « poursuit son cours »
La police de Châtellerault a déclaré, mardi 3 décembre, que l’enquête visant à déterminer les circonstances de l’incendie « suit son cours ». Le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, confirme : « L’enquête est en cours. Nous attendons toujours les résultats de l’évaluation incendie et les résultats du laboratoire concernant les analyses des échantillons. […] Diverses auditions ont été réalisées et le recueil des plaintes (propriétaire d’entreprises et de leurs locataires) est en cours. »
Le 7 novembre, le propriétaire des quatre appartements concernés a déclaré aux enquêteurs qu’aucun n’était occupé. « Il n’y a pas de bail de location »nous a confirmé la police.
Nous avons contacté le propriétaire (basé en Charente-Maritime) par téléphone le mardi 3 décembre. Il affirme avoir “déclaré que personne ne se trouvait dans les étages du bâtiment lorsque l’incendie s’est déclaré »mais c’est « Quatre studios ont ensuite été loués selon des baux d’habitation formels ». Affirmer que la police “ne confirme pas”.
Après l’incendie, le propriétaire du logement a porté plainte pour dégradations de ses biens. Selon nos informations, il a depuis fait part à la police de sa volonté de le retirer.