CES STARS POUR QUI L’AMOUR N’A PAS D’ÂGE
Elle est de retour. Après une période d’absence pour congé maternité, suite à la naissance de son deuxième enfant, à 46 ans, Virginie Efira, également nouvelle égérie de Lancôme, revient sur le devant de la scène. En préparation de deux films, Confidentialité par Rebecca Zlotowski et Les braises, par Thomas Kruithof, elle a trouvé le - de se confier dans une interview accordée à Madame Le Figaro. Abordant à la fois son rapport actuel au cinéma, sa maternité, mais aussi sa féminité assumée.
“J’espère que les femmes me trouvent aussi sexy”
Figure emblématique du cinéma français, reconnue pour son immense talent, mais aussi pour sa grande beauté, Virginie Efira est unanimement saluée. “Les hommes te trouvent sexy et les femmes t’aiment», commence Madame Le Figaro pour évoquer ce côté femme fatale qui caractérise si bien l’actrice belge, ce qui n’a pas manqué de la faire réagir : «Cette vision n’est-elle pas un peu dépassée ? Imaginer que les femmes sont forcément dans une relation de rivalité… (…) Cela dit, j’espère que les femmes aussi me trouvent sexy« .
En clair, même si après avoir eu deux enfants dont le dernier, son petit garçon de 15 mois, Hiro, né de son union avec l’acteur Niels Schneider, de 10 ans son cadet, Virginie Efira est ravie de revenir au cinéma, pour des rôles issus de scénarios qui lui semblent pertinents. Mais une notion très importante pour elle, c’est accepter et assumer sa féminité d’actrice, “Mais une actrice doit-elle se créer un personnage ? (…) Je ne pense pas« .
Virginie Efira, mère et femme volontairement libre
Autre point relevé dans son interview, une sensualité décomplexée, «Oui, la sexualité m’intéresse…», a assuré Virginie Efira. En effet, l’actrice n’a jamais hésité à explorer des rôles plus voluptueux. En 2018, elle répondait aux questions de Paris Match sur la place de sa fille, alors âgée de cinq ans, face à de tels rôles : «Je viens de faire le film de Verhoeven et on m’a dit : “Mais c’est tellement audacieux, tu n’as pas peur que ta fille fasse du bla, bla, bla ?”, s’est-elle souvenue. Oh non! J’aurais trouvé triste de faire un travail juste pour bien gagner ma vie« . Preuve du caractère assumé de l’actrice belge.
De la même façon, Virginie Efira a donc voulu imposer son idée de femme libre, volontairement séduisante. “Ce n’est pas parce que nous sommes une femme à la féminité exagérée que nous perdons nos droits, notre dignité, et que nous nous soumettons à l’homme pour cette raison. Nous avons depuis longtemps dépassé le stade d’objet sexuel, alors pourquoi ne pas le devenir si vous le souhaitez ?», a-t-elle argumenté avant d’ajouter : «Le fait qu’une femme inspire le désir n’est en rien dégradant« .
La nudité dans les films
Si Virginie Efira s’est aujourd’hui imposée dans ces rôles de femme fatale, statut qu’elle assume pleinement, ce n’est pas là où on attendait le plus l’actrice. “Quand j’ai commencé à jouer, je jouais surtout dans des comédies romantiques“, a-t-elle expliqué,”J’avais un peu le cliché de la fille qui va se marier, avec une sexualité sage« . C’est à travers certaines rencontres, notamment avec des réalisateurs, qu’elle déclare avoir ressenti l’envie de s’émanciper vers d’autres horizons, notamment ceux de Justine Triet ou de Catherine Corsini. «Ils avaient envie d’explorer autre chose dans mon jeu. Et je n’ai jamais pensé qu’explorer signifiait diminuer », a déclaré Virginie.
“La principale question lors du tournage de scènes de nudité, c’est la confiance accordée au réalisateur (…) Les pseudo-féministes qui pensent que je me suis mise nue parce que le réalisateur était un homme ont complètement tort.», a-t-elle assuré. Pour Virginie Efira, être comédienne est un métier de passion qui ne peut fonctionner que lorsque chacune des personnes participant à la création d’un film y croit profondément. Ainsi, “Au cinéma, si le corps raconte une intimité, c’est oui. Si c’est seulement illustratif, c’est non», a-t-elle désamorcé.
Sources utilisées :
Madame Le Figaro
Paris-Match