Tard dans la matinée de dimanche 1er décembre, un alpiniste expérimenté a subi une chute mortelle sur le versant alsacien du massif du Hohneck, à proximité de la commune de Stosswihr (Haut-Rhin). Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l’événement ; l’itinéraire accidentel est privilégié.
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La sortie entre amis a tourné au drame. Vers 11 heures, dimanche 1er décembre 2024, un groupe de cinq alpinistes, originaires des Vosges, a assisté à la chute d’un de ses membres. L’homme de 42 ans, tombé de plus de 200 mètres, a été déclaré mort par les secours dans la matinée.
Le groupe progressait sur la crête entre le sommet du Honeck et le col du Schaeferthal, sur un versant dépendant de la commune de Stosswihr, dans le Haut-Rhin. Le malheureux incident s’est produit au passage du couloir Dagobert.
“En traversant une plaque de neige, l’un d’eux a glissé malgré le port des crampons. » précise Stéphane Douillet, adjudant-chef en opération dimanche 1er décembre. Deux de ses camarades descendent dans le ravin pour l’aider et commencent un massage cardiaque.
Ils ont alors appelé les secours et un hélicoptère de la sécurité civile a été dépêché sur place.
C’était une intervention compliquée en raison de la pathologie de la victime, il fallait la faire très rapidement.
Stéphane Douillet, adjudant-chef du peloton 67 de gendarmerie de haute montagne
“Le couloir n’avait plus de neige là où nous l’avions trouvé mais elle était dans un amas de blocs plus ou moins instables et d’eau ruisselante gelée, cela nous a obligé à prendre des précautions supplémentaires pour pouvoir l’évacuer rapidement, lui et ses camarades sont descendus à son niveau“, explains the gendarme.
L’activité cardiaque de la victime n’a pas repris malgré les efforts des secours et le décès a été constaté peu après l’intervention.
La maladresse pourrait-elle être la cause du décès ? Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes du décès du grimpeur et une autopsie du corps est prévue dans les prochains jours. A cette époque, la piste accidentelle est privilégiée par les gendarmes.
“C’était un alpiniste habitué à progresser en montagne, qui sortait régulièrement avec le club alpin français, adds Stéphane Douillet, il savait marcher avec des crampons, il était équipé pour les passages qu’il envisageait de parcourir.
Les services d’urgence affirment également que les conditions météorologiques dimanche étaient “excellent» pour l’alpinisme, qu’il s’agisse d’alpinisme ou de randonnée.