Il n’était pas nécessaire d’arriver en retard lors de ce derby samedi entre Saint-Juéry et Saint-Sulpice. Après seulement une minute de jeu, les Saint-Juériens ouvraient le score. Sur un centre à ras de terre, Eliet se prend pour Lilian Thuram un soir de demi-finale de Coupe du monde, et tacle le ballon pour le propulser au fond des buts (1-0). Inspirés par cette première réalisation expresse, les joueurs de Mickaël Bertrand vont tenter de doubler rapidement la mise et se précipitent vers la cage de Chapellier. Mais ils ont eu du mal à paraître dangereux au début.
Ils proposeraient alors des brèches aux visiteurs. Coup sur coup, les spectateurs du stade Albaret retenaient leur souffle face aux attaques saint-sulpiciennes après une demi-heure de jeu. Mais ces tentatives n’inquiétaient pas Frede, à l’image de la reprise d’Embonba, facilement captée par le gardien adverse. Juste avant la mi-temps, le SJO allait mettre Chapellier au travail, mais la relance de Jourde et le retour acrobatique d’Eliet ont été stoppés par le gardien adverse, qui a permis à ses coéquipiers d’entretenir l’espoir de revenir au but dans ce derby.
Manque flagrant de réalisme
Au retour des vestiaires, Saint-Sulpice se jette sur le front de l’attaque. Les joueurs de l’USSS l’ont senti, ils avaient une carte à jouer dans ce derby. Ils ont multiplié les tentatives mais ont manqué de précision dans le dernier geste pour le grand malheur de leur entraîneur, Charef Chaouch. On pense notamment à la reprise de Henider à la 70e minute de jeu. Seul face à Frédée, le Saint-Sulpicien reprenait un centre au second poteau, mais il dévissait complètement sa frappe qui s’envolait.
S’ils ne faisaient pas bien, les visiteurs ne pourraient jamais se remettre sur les rails et leur séquence d’invincibilité a finalement pris fin après six matchs sans défaite. « Nous avons mis en place un nouveau système de jeu. Nous les avons perturbés mais nous n’avons pas réussi à terminer nos tirs», a regretté Charef Chaouch, l’entraîneur de l’USSS. Du côté de Saint-Juéry, on se contentera de cette victoire d’une courte tête dans ce « triste match » a estimé Mickaël Bertrand. Mais ces trois points permettent au SJO de rester solidement ancré sur le podium et de suivre les deux leaders, Albi Marssac et son dauphin Cahors dans cette lutte au sommet, afin de garder la possibilité d’être ambitieux en ce début d’année 2025. .