30 et 15 ans d’emprisonnement requis pour les parents – .

30 et 15 ans d’emprisonnement requis pour les parents – .
30 et 15 ans d’emprisonnement requis pour les parents – .

Trente et quinze ans de réclusion ont été requis lundi respectivement contre le père et la mère d’un bébé d’un mois, jugés par la cour d’assises de l’Eure pour ce décès survenu en 2020 à la suite de maltraitances.

« C’est une enfant qui entend son frère et sa sœur se faire battre. La courte vie de Lucie pourrait se résumer à une tragédie : 32 jours de calvaire dans une caravane d’horreur pour une enfant qui ne sait pas parler, qui ne sait pas se défendre », a déclaré la procureure générale Stéphanie Palpacuer, « Lucie a été conçue par deux, brisées. par deux et est morte à cause de ses deux parents. Mme Palpacuer a exigé que les peines des deux parents soient accompagnées d’une peine de sécurité des deux tiers.

Un frère et une sœur sortis « de l’enfer »

La mort de l’enfant, d’un traumatisme cérébral qui « ne peut être accidentel », n’aura pas été « vaine » pour le procureur général. Elle aura au moins « permis » à son frère et sa sœur, aujourd’hui âgés de 7 et 5 ans, de « sortir de l’enfer ». Les deux accusés, qui ont reconnu tous les faits qui leur sont reprochés dès le premier jour, sont désormais séparés et ont perdu la garde de leurs deux autres enfants en 2022.

Une nuit de décembre 2020, Gaëtan L., 37 ans, appelle les secours pour venir en aide à son bébé d’un mois. Arrivés à la caravane du couple sur un terrain à La Chapelle-Longueville, les secours ne parviennent pas à réanimer l’enfant, dont le corps présente « des ecchymoses sur la jambe, le genou droit, la tempe droite et une déchirure anale importante ».

Il était « possible de sauver Lucie »

Concernant la mère, la privation de soins entraînant la mort est « caractérisée », a estimé le procureur général, dans une caravane « de 5m2 », l’état de Lucie « ne pouvait lui échapper ». “En milieu d’après-midi, elle aurait dû emmener son enfant aux urgences situées à 5 km”, a-t-elle conclu, accusant cette femme qui “ignore toute responsabilité” au profit de son ancien compagnon : il était “possible de sauver Lucie”. ».

Libérée en 2023 sous contrôle judiciaire, elle pleurait souvent à la barre, se disait « sous influence » et regrettait une relation « toxique » avec sa propre mère. Le père a reconnu lors du procès qu’il n’avait « pas été une bonne personne, un bon père, je peux me mettre en colère si je ne prends pas le dessus, j’ai compris en détention que la violence ne sert à rien ». Le verdict est attendu mardi.

 
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