Qui seraient les ministres du patron du RN ? – .

Qui seraient les ministres du patron du RN ? – .
Qui seraient les ministres du patron du RN ? – .


Le Rassemblement national et son président Jordan Bardella sont prêts en cas de victoire aux législatives anticipées. Qui pourrait être ministre ? Plusieurs noms sont en lice.

Le premier tour des élections législatives anticipées approche à grands pas. Durant toute la campagne, le Rassemblement national (RN) était en tête dans les sondages de tous les instituts. C’est pourquoi le parti lepéniste peut légitimement envisager la constitution d’un hypothétique gouvernement, en cas de victoire à ce scrutin législatif. Première réponse : ce dimanche 30 juin à 20h pour connaître les résultats du premier tour.

C’est dans ce contexte que Jordan Bardella s’apprête à éventuellement être nommé Premier ministre. Il dit avoir mûri son projet et veut être « le Premier ministre de tous les Français, sans aucune distinction » et à la tête d’un gouvernement « d’union nationale ». Et Marine Le Pen insiste sur le fait que le RN n’entend pas piocher uniquement dans ses rangs pour trouver des ministres, mais que le gouvernement Bardella pourrait inclure « des gens qui veulent participer au redressement du pays, qu’ils soient de gauche ». ou le droit ».

En revanche, Jordan Bardella n’envisage pas d’atterrir à Matignon sans la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Dans le cas contraire, il serait « à la merci d’une motion de censure et (il partirait) naturellement au bout de quelques jours » a-t-il déclaré dans les colonnes de JDD. Une liste de ministres possibles dans un gouvernement Bardella, encore hypothétique, se dessine selon les déclarations du président du RN : « J’ai mon gouvernement en tête et certaines des personnalités concernées ont été prévenues ». Mais qui pourrait en faire partie et à quel titre ?

Le « cabinet fantôme » du RN

La prospection pour former un gouvernement Bardella a débuté il y a plusieurs mois grâce au « Plan Matignon » mis en place dans les coulisses du Rassemblement national. Utilisant la stratégie du « shadow cabinet » – ou « shadow cabinet » en anglais – empruntée au système parlementaire anglo-saxon, Jordan Bardella et Marine Le Pen s’emploient à mettre en place un gouvernement parallèle et officieux prêt à être nommé en cas de besoin. d’accession au pouvoir. Non seulement en attendant une éventuelle nomination au gouvernement, les membres de ce cabinet fantôme sont censés maîtriser les différents sujets gouvernementaux pour prouver la capacité du parti à gouverner.

Des entretiens ont été menés par l’eurodéputé RN, Philippe Olivier, avec différents élus du parti dans le but de former un gouvernement selon Provence.Une mission commandée par Marine Le Pen elle-même pour former des « spécialistes » pour chaque portefeuille gouvernemental à pourvoir.

Des ministres de droite et d’autres partis ?

Jordan Bardella envisage d’ouvrir les portes de son éventuel gouvernement à d’autres forces que celles du Rassemblement national, notamment celles avec lesquelles il a noué des alliances lors des campagnes des législatives. « Les Républicains d’Eric Ciotti auront naturellement une place dans ce gouvernement » a annoncé le président du RN, qui a notamment réservé une place à Eric Ciotti lui-même. Une manière de récompenser le pari d’une alliance avec l’extrême droite qui a coûté cher au chef des Républicains, depuis désavoué par sa famille politique. Ce jeudi, lors du débat l’opposant à Olivier Faure pour le Nouveau Front populaire et Gabriel Attal représentant la majorité, le jeune président du parti Le Pen n’a pas caché ses intentions concernant Eric Ciotti avec lequel il est désormais allié. Ce dernier « sera appelé à prendre des responsabilités importantes » a-t-il dit. Le RN a également accepté un rapprochement avec Marion Maréchal, mais la nièce de Marine Le Pen, exclue de Reconquête après avoir engagé des discussions, n’a aucune raison d’espérer une nomination comme ministre dans un gouvernement Bardella.

Ce n’est pas seulement à droite et à l’extrême droite que le RN compte recruter des ministres. La gauche est un vivier de personnalités à ne pas négliger, comme l’a bien précisé Marine Le Pen dans une interview pour La voix du Nord : «Il y a des cadres de ces mouvements [de gauche] qui suivent le même parcours que leurs électeurs. D’autant que l’association avec la France Insoumise suscite encore un certain nombre de questions.»

Au-delà des considérations politiques, « des personnalités de la société civile, sélectionnées non seulement pour leur compétence, leur sérieux et leur expertise » pourraient être nommées au gouvernement si Jordan Bardella devenait Premier ministre, comme il l’a lui-même indiqué au JDD. « Nous n’excluons rien. “Jordan Bardella choisira les personnes les plus compétentes qui partagent notre philosophie”, avait expliqué Marine Le Pen au Monde.

Qui pourrait devenir ministre sous Jordan Bardella ?

Les différentes enquêtes et nouvelles alliances ont permis au Rassemblement national de dessiner les contours d’un gouvernement. Quelques noms de possibles futurs ministres circulent :

  • Jean-Paul Garraud pour le ministère de la Justice. L’eurodéputé RN et ancien membre de l’UMP est magistrat de profession. Son nom revient très souvent dans les rumeurs.
  • Sébastien Chen est cité à différents postes, notamment au ministère de l’Intérieur et à celui des Affaires étrangères. Le vice-président et porte-parole du RN semble voué à une promotion en cas de victoire aux législatives. Membre de la commission permanente des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, jusqu’à la dissolution d’Emmanuel Macron, Sébastien Chenu a l’avantage d’être immergé dans des sujets touchant aux enjeux continentaux. Selon les informations de BFMTVle député du Nord pourrait également prétendre au poste de ministre de l’Intérieur ou de président de l’Assemblée nationale.
  • Laurent Jacobelli pour le ministère de la Défense. Provence avance sur une éventuelle nomination du député et conseiller régional du Grand Est à ce poste. L’expérience de l’élu de la Commission de la défense nationale et des forces armées en tant que député français et sa rédaction d’un rapport à l’issue d’une mission d’information sur la loi de programmation militaire (LPM) de 2019 à 2025 expliquent pourquoi son nom est cité. Le député a également mis à l’honneur l’indépendance de la France en matière de défense et le poids néfaste de l’Europe dans les décisions nationales dans un entretien au JDD en février 2024.
  • Jean-Philippe Tanguy pour le Ministère de l’Économie. Cette rumeur est moins répandue, mais le député de la Somme, diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po Paris, qualifié de gentleman économique du RN convoite le poste selon Les échos.
  • Fabrice Light pour le Ministère de l’Intérieur. L’ancien patron de l’agence Frontex chargée de gérer l’immigration en Europe et élu député européen du RN ferait partie des options pour occuper le poste de Beauvau selon les informations du média Blast, il est également considéré comme candidat ministériel à ce poste par Thierry Mariani.
  • Thibault François pour le ministère des Affaires étrangères. Le député RN du Nord s’est imposé comme un conseiller important de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, au point de se voir confier le rôle de délégué aux affaires européennes du Rassemblement national. Avant de rejoindre l’Assemblée nationale, l’homme était secrétaire général adjoint du groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen, ce qui lui a permis de développer un réseau solide à l’échelle européenne et de nouer de précieuses alliances avec d’autres partis d’extrême droite.
  • Éric Ciotti devrait être nommé selon les déclarations de Jordan Bardella. Mais les portefeuilles pour lesquels il serait en lice n’ont pas été précisés.

Jordan Bardella dit qu’il veut former un «« gouvernement d’union nationale, resserré dans son organisation » et supporté par « Secrétaires d’État et ministres délégués en mission ». De nombreux autres postes seraient donc à pourvoir, notamment des postes ministériels de premier plan comme l’Economie, l’Education ou la Santé. Pour ceux-là, peu de noms sont actuellement envisagés, mais le RN chercherait à placer des « spécialistes » à la tête des ministères. Joe Mélin qui est un ancien médecin libéral pourrait donc être envisagé pour la Santé.

Le RN est prêt à piocher chez tous ses élus, même ceux qui viennent d’être nommés au Parlement européen : Malika Sorel ou Pierre Pimpierespectivement 2e et 25e sur la liste européenne, seraient ainsi considérés comme des ministres potentiels. Le Rassemblement national pourrait également décider de revoir le nombre de ministères ou leurs champs d’action, notamment pour créer un ministère des impôts et de la fraude à la tête duquel le député s’imagine bien Franck Allisio.

Noms rejetés pour être ministre

Le nom de Thierry Marianiparfois cité comme ministre et plus particulièrement aux Affaires étrangères, ne serait plus dans les faveurs du RN pour intégrer un éventuel gouvernement. Interrogé par TF1Info sur l’éventuelle nomination de l’eurodéputé réputé proche de Vladimir Poutine, Jordan Bardella a répondu : « Ce n’est pas prévu. » Or l’élu, qui fut ministre des Transports sous Nicolas Sarkozy, est l’un des rares au RN à avoir une expérience gouvernementale.

Et à propos de Marine Le Pen ? La cheffe de file de l’extrême droite et mentor de Jordan Bardella a déjà renoncé à Matignon, laissant la place à son bras droit, elle devrait également refuser un poste ministériel. Au sein du RN, chacun sait que Marine Le Pen se réserve pour une seule fonction et pour la plus importante de l’Etat : la présidence. Elle-même a indiqué qu’« être ministre ne signifie pas être un homme politique ». [permettrait] de ne pas continuer à travailler sur ma stature présidentielle.

 
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