Les tempêtes semblent se succéder ces derniers mois et leurs noms avec elles. Alors que la tempête Bert a traversé la France en milieu de semaine, des milliers de foyers français ont été privés d’électricité la semaine dernière à cause de la tempête Caetano.
Mi-septembre, la tempête Boris, qui a fait huit morts et des dégâts considérables en Europe centrale, s’est déplacée vers la Provence. Les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence ont alors été placées en alerte jaune « pluie-inondation ». Une tempête s’abat ensuite sur Digne-les-Bains mais aucun dégât n’est enregistré.
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Donner un nom à une tempête est une habitude qui remonte à 1954, sous l’impulsion de l’Université de Berlin. Plusieurs enquêtes ont alors montré que la population est bien plus attentive.consignes de sécurité lorsque le danger est clairement identifié avec une tempête nommée», explique Christelle Robert, prévisionniste à Météo France. Chaque année, les services météorologiques établissent, en septembre, une liste de prénoms choisis par ordre alphabétique.
Le critère « pluie-inondation » ajouté
Selon Météo-France, 55 anticyclones et 150 dépressions traversent l’Europe chaque année, mais toutes les tempêtes n’ont pas de nom. Initialement, pour être nommée, une tempête devait provoquer une alerte orange pour « vents forts » dans au moins un département. “Récemment, le paramètre « précipitation » a été ajouté », précise le prévisionniste de Météo France.
En clair, le critère de vigilance orange « pluie-inondation » peut désormais suffire pour qualifier une dépression. L’objectif ? Une meilleure communication avec les populations.
“Ce développement en ajoute logiquement qui n’auraient pas été nommés « . En effet, la dépression Bérénice qui avait touché la France en octobre et la tempête Aitor ont été nommées en raison des fortes pluies. Mi-mars, la tempête Monica qui avait provoqué de forts cumuls de pluies, des inondations, des crues et des vents violents avait fait huit morts dans le Gard.
