DJ Snake, Justice et Clara Luciani complètent la programmation de la 35e édition des Eurockéennes de Belfort, qui fera la part belle à la scène française du 3 au 6 juillet, ont annoncé jeudi les organisateurs.
“Cette année, nous aurons un peu plus de Français que d’habitude”, a expliqué le directeur des “Eurocks”, Jean-Paul Roland, dont le “défi” était d’attirer des artistes internationaux “plus rares que d’habitude”.
Le groupe star du metal britannique Iron Maiden avait déjà annoncé en septembre qu’il serait la tête d’affiche du prochain festival de Franche-Comté.
DJ Snake enflammera également le dancefloor, tandis que le duo Justice fera vibrer la presqu’île du Malsaucy, qui accueille le festival, avec son nouvel album « Hyperdrama ». Justice clôturera la scène principale dimanche soir 6 juillet avec « un spectacle de lumière et de vidéo à couper le souffle », prévient le programmateur Kem Lalot.
La scène française sera également soutenue par l’incontournable Clara Luciani, les tubes surfeurs de La Femme, la pop colorée de Malik Djoudi, le hip-hop de Damso, SDM, Kalash et Tif ou encore le rock de Last Strain et les parodies Ultra. Vomir.
“Mais en annonçant des artistes de dix nationalités, nous avons quand même réalisé un exploit”, s’est réjoui jeudi le réalisateur en annonçant les 25 premiers groupes de la programmation du festival.
Hommage à Gainsbourg
Iron Maiden partagera la soirée du jeudi 3 juillet avec l’autre groupe britannique The Raven Age et les Suédois Avatar. Ce sera l’une des deux seules dates françaises de la tournée mondiale des icônes du métal britannique emmenées par Bruce Dickinson.
Les guitares de la sensation indie-rock The Last Dinner Party, des Australiens Royel Otis ou des Londoniens High Vis se feront entendre au cours des prochains jours.
Découverte de talents et de nouveautés, le festival proposera également des projets artistiques spécifiques. Le spectacle « Gainsbourg Point Barre », des Serge, soutenu par la Comédie-Française, rendra un vibrant hommage à l’homme à la tête de chou.
Le coffret Bad Gyal Bouyon Lé Bon fera découvrir aux festivaliers le bouyon, un pas de danse et un style musical d’origine antillaise.
« Notre volonté est d’exposer davantage de sonorités ghetto. Mais aussi de mettre en avant des collectifs féminins, avec un discours sur la liberté du corps », souligne Kem Lalot.
Une trentaine d’artistes supplémentaires seront annoncés dans quelques mois, pour les 127 000 festivaliers attendus.
ATS