Le chef d’équipe du World Tour attaque le patron du Tour de !

Le chef d’équipe du World Tour attaque le patron du Tour de !
Le chef d’équipe du World Tour attaque le patron du Tour de France !

Jonathan Vaughters, manager de l’équipe américaine World Tour EF Education-Esay Post, s’en est ouvertement pris à Christian Prudhomme, le directeur du Tour de , suite aux propos de ce dernier sur la sécurité de la course, et notamment la vitesse des coureurs. Qui dit la vérité ? Qui a raison ? Analyses.

Au micro deEurosportcomme le rapporte cyclismeactu.net, Christian Prudhommele patron du Tour de France, parlait il y a quelques temps de sécurité lors des courses, soulignant la vitesse excessive des coureurs, et implicitement les risques que ces derniers courent : ” En plus du comportement des coureurs et du travail de l’organisation, il est absolument nécessaire de réduire la vitesse à des chiffres décents. Les coureurs vont trop vite. Plus ils vont vite, plus le risque et le danger sont grands pour eux-mêmes et pour les autres. ».

« Les grands qui n’ont jamais roulé sur un tricycle pour enfant »

Des mots qui ont littéralement rendu les gens fous Jonathan Vaughtersle responsable de la formation américain EF Education-Post facilequi a réagi très fortement Xcomme le rapporte cyclismeactu.netJe trouve absolument exaspérant que ces gros bonnets, qui n’ont jamais couru sur un tricycle pour enfants et qui font des dizaines de millions de profits sur le dos des autres, accusent ouvertement les cyclistes des problèmes de sécurité du cyclisme. Ce sont des gens très compétitifs. Ils sont programmés pour prendre des risques mettant leur vie en danger. Tout comme les pilotes de . Et comme en F1, la solution est de créer un environnement plus sûr autour d’eux. Parce qu’ils repousseront toujours les limites ».

Que voulait vraiment dire Prudhomme ?

La virulence des propos de Vaughters peut être compris si nous lisons les mots de Prudhomme au premier niveau : demander à des coureurs, dont le but est de finir premier, d’aller moins vite est évidemment un non-sens absolu, qui peut aussi être vu comme une provocation compte tenu des efforts fournis et des risques qu’ils courent à lever les bras. Mais il est probable que les propos du patron du Tour soient compris différemment : à propos de baisse de la vitesse des courses, Prudhomme met – sans doute – davantage l’accent sur l’environnement autour des coureurs que sur les coureurs eux-mêmes. Il ne dit clairement pas que les coureurs doivent essayer d’aller plus lentement dans une course, mais qu’il faut créer des conditions pour qu’ils puissent aller plus lentement, par exemple en limitant les performances des équipements, des vélos, des pneus, etc.

 
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