“Nous pensons que ce meurtre a été commis pour des raisons politiques par un groupe dirigé par Milan Radoicic, avec l’intention de prendre le contrôle” des régions à majorité serbe du Kosovo, ont écrit les procureurs dans l’acte d’accusation adopté par le tribunal, a indiqué le juge. le verdict a été lu.
Marko Rosic, un garde du corps, a été condamné à la peine la plus lourde, 10 ans de prison, tandis que les trois policiers ont été condamnés à des peines plus légères. Deux autres ont été acquittés.
Le tribunal a suivi les réquisitoires du procureur et les a reconnus coupables « d’avoir agi en tant que groupe criminel structuré », formé en 2011 et « dirigé par Zvonko Veselinovic et Milan Radoicic, qui sont en fuite ».
Alors âgé de 64 ans, Oliver Ivanovic a été tué en janvier 2018 de six balles dans le dos devant le siège de son parti à Mitrovica, ville divisée entre Serbes et Albanais du nord du Kosovo.
Ivanovic, l’un des rares albanophones de sa communauté, était également l’un des rares hommes politiques à s’opposer au contrôle de Belgrade sur la minorité serbe du Kosovo.
Ivanovic était une cible privilégiée des alliés politiques locaux du président serbe Aleksandar Vucic et des campagnes médiatiques violentes pro-gouvernementales en Serbie.
Il a également dénoncé l’emprise de la criminalité sur Mitrovica Nord, la partie serbe de la localité. S’il refuse l’indépendance du Kosovo, comme presque tous les membres de sa communauté, il dénonce régulièrement le rôle joué par Belgrade.
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