Le 4 juin, vers 23 h 30, deux individus armés se présentent à une résidence de la rue Saint-Joseph.
L’un d’eux a ouvert le feu sur la résidence à l’aide d’une arme militaire puissante, précise François Gagnon, porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL).
Le Lévisien victime de cette tentative de meurtre est connu des milieux policiers.
Arrêté près de Joliette
L’enquête a permis d’identifier Christophe Magnant, 22 ans. Ce dernier, qui vient de l’extérieur de la région, aurait agi en tant que chauffeur lors de la tentative de meurtre.
Mardi, une perquisition a été effectuée à son domicile situé à Saint-Charles-Borromée, près de Joliette.
Appuyés par le Groupe d’intervention tactique, des policiers et des enquêteurs de la Sûreté du Québec, les enquêteurs du SPVL ont procédé à l’arrestation du suspect. Il a comparu brièvement pour possession d’arme prohibée.
Des milliers de tablettes
Lors de la perquisition, les autorités ont saisi une arme à canon scié de calibre 12, des munitions et au moins 2 000 comprimés soupçonnés d’être de l’hydromorphone contrefaite, un dérivé.
Le dossier devrait revenir devant le tribunal jeudi. « Il est possible que des infractions supplémentaires soient dénoncées en lien avec l’événement du 4 juin », indique M. Gagnon.
Malgré l’arrestation de Christophe Magnan, son complice n’a pas encore été localisé. «L’enquête se poursuit», conclut François Gagnon.
Résurgence de la violence
Après une pause de quelques mois, les violences liées à la guerre contre la drogue semblent reprendre. L’arrestation massive de plusieurs acteurs clés en février a contribué à atténuer la pression, mais le conflit est loin d’être terminé. «Ça s’est calmé, mais pas pour longtemps», reconnaît François Gagnon.
À Québec, une série d’incendies criminels a été observée au début du mois de juin. Il y a quelques jours, des coups de feu ont été tirés dans une résidence de Thetford Mines. Mercredi, un homme de 18 ans a été retrouvé mort à Disraeli. Tous ces événements seraient liés au contrôle du marché de la drogue.
« Nous sentons des tensions au sein des groupes criminels et cela se reflète dans ce que nous vivons actuellement. Cela ne veut pas dire que la ville [de Lévis] « Ce n’est pas sûr pour autant. Il s’agit souvent de personnes connues des milieux policiers. Ils ne devraient pas s’en prendre aux citoyens normaux», affirme le porte-parole du SPVL.
