Les marchés boursiers mondiaux dispersés en prévision de l’inflation américaine – .

Les marchés boursiers mondiaux dispersés en prévision de l’inflation américaine – .
Les marchés boursiers mondiaux dispersés en prévision de l’inflation américaine – .

Paris (awp/afp) – Les Bourses mondiales ont évolué en ordre dispersé jeudi, les investisseurs se montrant prudents avant de nombreux rendez-vous politiques et à la veille de la publication d’un indicateur d’inflation aux Etats-Unis.

Après avoir débuté la séance dans le vert, la plupart des Bourses européennes sont tombées en territoire négatif, suivant la tendance de la séance précédente. Vers 13h50 GMT, Paris reculait de 0,54%, Londres de 0,17% et Milan de 0,72%. Seule Francfort flottait (+0,34%). A Zurich, le SMI (+0,20%) repartait également à la hausse.

Wall Street a ouvert dans le désarroi. En début de séance, le Dow Jones était stable (-0,04%), tout comme le S&P 500 (+0,08%), tandis que le Nasdaq gagnait 0,15%.

“Les investisseurs sont confrontés à des risques multiples” tant économiques que politiques, “qui empêchent les marchés de prendre de la vitesse”, estiment les analystes de Deutsche Bank.

Côté politique, en Europe, l’heure est à l’attente avant les élections législatives en France ce week-end, tandis qu’aux Etats-Unis se tient jeudi le premier débat pour le scrutin présidentiel.

Avant la publication vendredi des premières données sur l’inflation américaine, plusieurs indicateurs économiques étaient à l’ordre du jour jeudi, notamment aux Etats-Unis avec les commandes de biens durables en mai et l’estimation définitive de la croissance au premier trimestre.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) américain pour le trimestre a été révisée légèrement à la hausse à 1,4 pour cent, selon la troisième estimation du département du Commerce.

Les commandes de biens durables pour mai ont été meilleures que prévu, augmentant de 0,1% alors que les analystes prévoyaient une baisse de 1%.

“Les taux américains se sont un peu détendus après la publication” des commandes de biens durables du mois de mai, qui se sont accompagnées d’une “forte révision du mois précédent”. Ces chiffres sont en ligne avec ceux de la banque centrale américaine (Fed), l’inflation PCE devra suivre la même trajectoire demain (vendredi)”, a commenté Alexandre Baradez, analyste en chef d’IG France sur le réseau social.

L’indicateur de prix PCE aux États-Unis, qui sera publié vendredi, est le plus attendu de la semaine car il est le plus utilisé par la Fed pour calibrer sa politique monétaire.

Sur le marché obligataire, le rendement des obligations d’Etat américaines à 10 ans est tombé à 4,28% contre 4,33% à la clôture de mercredi.

En Europe, le taux à 10 ans français valait 3,25% contre 3,23% à la clôture mardi, celui de l’Allemagne valait 2,45%, comme la veille.

Micron déçoit ___

Les prévisions présentées par le géant américain Micron Technology ont déçu les investisseurs. Son titre lâche 3,70% à New York.

Kering a réévalué ___

A Paris, l’entreprise de luxe Kering s’envole au-dessus du CAC 40 (+4,75%) après plusieurs commentaires positifs d’analystes. Bank of America a modifié sa recommandation de « vendre » à « acheter », tandis qu’UBS et Deutsche Bank ont ​​maintenu leur opinion positive sur le titre.

« Kering offre un scénario de redressement potentiel convaincant avec Gucci en pleine réinvention, combinée à une expansion dans un certain nombre de divisions adjacentes qui se développent par acquisitions », explique la banque allemande, qui a légèrement réduit son objectif de cours.

Timide rebond du yen ___

Le yen, qui est tombé près de la barre de 160,90 yens pour un dollar, son plus bas niveau depuis 1986, a eu du mal à rebondir, même après les commentaires des autorités japonaises qui ont alimenté les spéculations sur une intervention.

Vers 10h50 GMT, la monnaie japonaise s’appréciait légèrement pour s’établir à 160,51 yens (+0,18%) pour un dollar.

Les interventions précédentes de la banque centrale japonaise cette année ont toutefois eu un effet limité en raison de l’écart important entre le resserrement monétaire des principales banques centrales occidentales et la politique accommodante de leur homologue japonaise.

Les prix du pétrole ont augmenté, poussés par le risque géopolitique au Moyen-Orient et les craintes d’une guerre à plus grande échelle, compensant l’augmentation des stocks américains et les inquiétudes concernant la demande.

Le baril de Brent a avancé de 0,99% à 86,10 dollars et celui de WTI a augmenté de 0,90% à 81,63 dollars.

Le Bitcoin a augmenté de 1,27% à 61 730 $.

AFP/RP

 
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