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Luc José A.
La dédollarisation, ambition phare des BRICS, vient de subir un coup inattendu. Malgré des années d’efforts concertés pour éroder la domination du dollar américain, un nouveau rapport de l’Atlantic Council révèle que ces initiatives n’ont pas réussi à menacer sérieusement la suprématie du billet vert. Cette observation inattendue remet en question la viabilité des stratégies économiques des BRICS.
Rapport du Conseil atlantique : une impasse pour la dédollarisation des BRICS
Le rapport du Centre de géoéconomie de l’Atlantic Council a révélé des résultats surprenants sur les efforts de dédollarisation des BRICS. Malgré des initiatives ambitieuses visant à réduire la dépendance mondiale à l’égard du dollar américain, ces efforts n’ont pas produit les effets escomptés. ” Le dollar continue de dominer les réserves de change mondiales, les transactions commerciales et les échanges de devises, », dit le rapport. En effet, les données montrent que le dollar représente toujours 58 % des réserves mondiales, tandis que l’euro, en deuxième position, en représente 21 %.
Les BRICS ont mis en œuvre plusieurs stratégies pour contester la domination du dollar, notamment la création de nouveaux systèmes de paiement transfrontaliers. Toutefois, ces initiatives n’en sont encore qu’à leurs débuts et se heurtent à d’importants défis en matière de réglementation et de liquidité. Le rapport souligne également que « tous les rivaux potentiels, y compris l’euro, ont une capacité limitée à rivaliser avec le dollar à court terme. »
En conclusion, même si les BRICS ont pris des mesures notables pour promouvoir l’utilisation des monnaies locales dans le commerce international, l’impact de ces mesures reste limité. Le dollar américain maintient sa position dominante et les efforts des BRICS pour restructurer le paysage monétaire mondial semblent se heurter à des obstacles majeurs qui freinent leur progression.
Les limites et les défis de la dédollarisation des BRICS
Le rapport de l’Atlantic Council souligne que, malgré quelques accords bilatéraux en monnaies locales, la part de ces transactions est trop faible pour affecter sérieusement la suprématie du dollar. En réalité, les politiques de dédollarisation des BRICS n’ont eu que peu ou pas d’effet sur la domination du dollar, qui continue de régner en maître sur le commerce international et les réserves de change.
Les monnaies des pays BRICS, comme le yuan chinois et la roupie indienne, ont vu leur valeur baisser face au dollar, ce qui aggrave encore la situation. Paradoxalement, les banques centrales de nombreux pays ont augmenté leurs réserves en dollars plutôt qu’en yuans cette année, malgré les efforts continus de la Chine pour promouvoir sa monnaie.
Les perspectives d’avenir des BRICS restent incertaines. La domination continue du dollar pourrait signifier que des approches plus coordonnées et des solutions innovantes sont nécessaires pour véritablement concurrencer la monnaie américaine. Le rapport de l’Atlantic Council suggère que sans une refonte significative des stratégies actuelles, les efforts des BRICS pour remodeler le paysage monétaire mondial resteront limités.
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Luc José A.
Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d’une certification de consultant blockchain délivrée par Alyra, j’ai rejoint l’aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l’économie, je me suis engagé à sensibiliser et informer le grand public. public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu’elle offre. Je m’efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l’actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en cours.
