la baisse des prix ne relance pas les achats

la baisse des prix ne relance pas les achats
la baisse des prix ne relance pas les achats

Le prix d’achat moyen du viande fraîche pour la consommation domestique ont baissé de 3,4% en avril 2024 par rapport à avril 2023 selon les données Kantar relayées par FranceAgriMer. C’est surtout au rayon volaille que la prix baisse (-4,3%), sous le double effet du retour de l’offre après la grippe aviaire et de la baisse des coûts de production. À 8,17 €/kg, le prix d’achat moyen du poulet a baissé de 6 % en avril. Du côté du viande de boucher, la baisse est moins prononcée (-1,1%). Le prix de la viande bovine fraîche est quasiment stable (-0,4%), reflétant le marché du bétail, tout comme celui de la viande porcine fraîche (-0,4%). Le prix du veau a en revanche augmenté (+3,4%) en raison de la faible offre, comme celui de l’agneau (+12,2%), lié au calendrier (fête musulmane) et à la faiblesse de l’offre. On constate enfin que les prix de la charcuterie sont globalement en hausse (+1,5%) avec de fortes disparités.

Les achats des ménages ne font qu’augmenter en volaille

Toujours en avril, on observe que la forte baisse des prix de la volaille est corrélée à une hausse de 8,1% des volumes vendus, avec notamment des hausses de 4,5% pour le poulet et de 13,7% pour les charcuteries. En viande de boucherie, en revanche, l’heure est toujours à la baisse, avec -3,2% en bœuf, -15,2% en veau, -1,2% en porc. Les viandes transformées ont en revanche augmenté de 0,8% malgré la hausse de 0,4% des prix d’achat moyens. En charcuterie, les volumes diminuent de 0,8%

Depuis le début de l’année, la tendance reste sombre

Sur les quatre premiers mois de l’année, la tendance reste négative en volume pour la plupart des produits.

 
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