Pour développer les moyens de détruire l’ISS après 2030, la NASA choisit SpaceX

Pour développer les moyens de détruire l’ISS après 2030, la NASA choisit SpaceX
Pour développer les moyens de détruire l’ISS après 2030, la NASA choisit SpaceX

Dans les années à venir, la Station spatiale internationale sera poussée par un véhicule construit par SpaceX vers l’atmosphère, a annoncé la NASA ce mercredi 26 juin.

La NASA a annoncé ce mercredi 26 juin avoir sélectionné SpaceX pour construire un véhicule capable de repousser la Station spatiale internationale vers l’atmosphère terrestre, permettant ainsi sa destruction après sa mise hors service en 2030.

Le contrat remporté par la société milliardaire d’Elon Musk a une valeur totale pouvant atteindre 843 millions de dollars, selon un communiqué de la NASA.

L’agence spatiale américaine avait déjà annoncé par le passé son intention de plonger la Station spatiale internationale (ISS) dans l’atmosphère terrestre au-dessus d’un océan après sa fin de vie. Certaines pièces se désintégreront lors de la manœuvre, d’autres plus résistantes finiront dans la mer.

Destruction dans l’atmosphère

Mais cette opération nécessite le développement d’un véhicule puissant, capable de manœuvrer une station spatiale pesant quelque 430.000 kg. Le véhicule de SpaceX doit permettre de « désorbiter la Station spatiale et d’éviter tout risque pour les zones habitées », a précisé la Nasa.

Tout comme l’ISS, ce véhicule devrait se briser lors de sa rentrée dans l’atmosphère terrestre, a indiqué l’agence spatiale. Une fois développé, il appartiendra à la NASA, qui se chargera de l’exploiter pendant sa mission.

Les États-Unis, le Japon, le Canada et les Européens se sont engagés à poursuivre les opérations de l’ISS jusqu’en 2030. La Russie s’est engagée jusqu’en 2028. « Le retrait en toute sécurité de la Station spatiale internationale de l’orbite est la responsabilité des cinq agences spatiales », a sobrement écrit la NASA mercredi.

Malgré la guerre en Ukraine, l’ISS reste l’un des rares domaines de coopération entre Washington et Moscou.

En avril, lors d’une audition au Congrès américain, le patron de la NASA, Bill Nelson, avait néanmoins souligné la nécessité de développer rapidement un tel véhicule aux Etats-Unis pour assurer la fin de l’ISS. Dans six ans, « aurons-nous toujours la même relation pour pouvoir la faire tomber avec les Russes ? Nous ne pouvons pas compter là-dessus», a-t-il déclaré.

“Nous devons donc commencer dès maintenant à construire ce véhicule américain hors orbite, qui pourrait faire tomber toute la station en toute sécurité afin qu’elle ne heurte personne ni quoi que ce soit”, a-t-il ajouté.

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