Breaking news
tout ce qui va changer en juillet 2024 -
forte participation à la mi-journée – . -
ce qui vous attend cette semaine sur TF1 – . -
la justice acquitte 28 accusés -
un match tendu pour les parents -

La France continue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre – .

La France continue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre – .
La France continue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre – .

Ses émissions ont baissé de 5,3% au premier trimestre 2024, avec un recul de 5,3%, une « dynamique » dont se félicite le gouvernement.

La France a poursuivi sa trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre au premier trimestre 2024, avec une baisse de 5,3%, soit un “dynamique” ce dont se félicite le gouvernement, qui tarde à publier sa feuille de route pour les années à venir. “Cela montre qu’il y a une dynamique qui est en marche”s’est félicité le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu sur France Bleu, dévoilant les chiffres.

Sur l’ensemble de l’année 2023, les gaz à effet de serre émis par l’activité humaine avaient déjà diminué de 5,8 % par rapport à l’année précédente, avec un équivalent total de 373 millions de tonnes de dioxyde. de carbone (Mt CO2e) rejetés dans l’atmosphère, a annoncé fin mai le Citepa, l’organisme chargé d’établir le bilan carbone de la France. “Le deuxième élément positif dans tout cela, c’est que tous les secteurs sont en déclin : l’énergie grâce à l’augmentation de la production hydroélectrique et grâce au nucléaire, mais aussi les transports qui ont été le domaine dans lequel nous avons eu le plus de mal” a ajouté Christophe Béchu. «C’est la preuve que certaines des mesures que nous avons prises fonctionnent» a souligné le ministre à quelques jours du premier tour des élections législatives.

Selon un communiqué de son ministère, sur les mois de janvier, février et mars 2024, la France a émis au total 101 Mt CO2e, soit une baisse de -5,3% par rapport au premier trimestre 2023. Sur douze mois glissants, la baisse atteint 5,5%, précise le Citepa dans son rapport trimestriel. Ces chiffres provisoires ne sont que des émissions brutes, ne prenant pas en compte l’absorption de CO2 par les forêts et les sols, principaux puits de carbone dont la qualité se dégrade en raison des effets déjà visibles du réchauffement climatique et des activités humaines. Les émissions comptabilisées incluent les activités sur le territoire national, mais pas celles liées aux importations ou aux transports internationaux, qui ajoutent généralement 60 % à l’empreinte carbone totale, selon le Haut Conseil pour le climat.

Baisse du transport aérien national

Dans le détail par secteur, c’est l’énergie qui contribue le plus à la décarbonation, « avec une baisse des émissions de 16,8% »en raison du recours au nucléaire (+13%) ou à l’hydraulique (+48%) pour produire de l’électricité, selon le ministère. Le bâtiment (-7,1%) et l’industrie (-5,6%) sont également en baisse, portés d’une part par la baisse des émissions de chauffage (-7,8%) due à « un trimestre globalement plus doux que l’an dernier et la poursuite des comportements de sobriété »et d’autre part par les efforts de secteurs comme l’industrie agroalimentaire (-9,3%) ou le BTP (-7,6%).

Les transports, premier secteur émetteur, restent sur une baisse plus faible (-3%), mais conforme à celle de l’année dernière, du même ordre de grandeur pour le transport routier (grâce au recul du diesel) et le transport aérien français. Les émissions liées au transport international, non incluses dans le total de ce rapport, restent en hausse de 8,2%. L’agriculture n’est pas mentionnée.

Incertitudes

De nombreuses ONG environnementales soulignent cependant depuis des mois que ces baisses pourraient être purement conjoncturelles, dues notamment à des hivers plus doux et au ralentissement économique. Le Haut Conseil pour le climat estime toutefois que jusqu’à deux tiers de la baisse des émissions de l’an dernier pourraient être imputés aux politiques publiques en matière de climat.

La France, qui doit s’aligner sur l’objectif européen de -55% d’émissions d’ici 2030 par rapport à 1990 et qui vise la neutralité carbone en 2050, n’avait pas respecté son premier budget carbone (2015-2018) et avait revu ses ambitions à la baisse en 2019. Les résultats de la 2ème Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) devraient être dressés en 2025. Selon le ministère, selon les données provisoires pour 2023, le budget carbone 2019-2023 en brut devrait être respecté avec une marge de 100 Mt CO2e. au cours de la période. Mais en net, c’est-à-dire en prenant en compte la contribution des puits de carbone, les objectifs pourraient cependant être plus difficiles à atteindre. La 3ème SNBC, annoncée il y a quelques mois comme “imminent”est toujours en attente, suspendu aux résultats des élections législatives.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV que vaut le grand retour de la série culte sur Disney+ ? – .
NEXT tout ce qui va changer en juillet 2024