Quand le rugby vient en aide aux agriculteurs. La FDSEA et la JA de la Corrèze ont profité du match France-Argentine ce vendredi soir pour favoriser la consommation de viande locale et le rejet du traité du Mercosur qui permettrait notamment à l’Argentine, l’un des pays du Mercosur, de vendre plus facilement sa viande en France. Les agriculteurs se sont donc organisés une dégustation de viande avant le match dans un bar de Tulle où était retransmise la rencontre.
“Embarquez tout le monde”
L’objectif de cette dégustation est avant tout d’engager le dialogue. Faites comprendre au consommateur que «Ces traités de libre-échange lui sont également préjudiciables» underlines Emmanuel Lissajoux, president of the FDSEA of Corrèze. “Ces pays, l’Argentine, le Brésil, ce Mercosur, nous inquiètent beaucoup et nous voulons aussi en faire prendre conscience aux consommateurs car nous devons impliquer tout le monde dans ce débat.”
Le rugby argentin oui, la viande non !
Le discours fait mouche des consommateurs qui n’avaient certainement pas vraiment besoin d’être convaincus. “Je ne vois pas pourquoi nous importons des produits, que ce soit du poulet, des fraises ou de la viande, avec des choses interdites dans notre pays et les vendons” dit Cédric. « Je soutiens pleinement les agriculteurs. Ces histoires du Mercosur ne sont pas normales” ajoute Nicolas. Et si l’Argentine a le respect de tous en matière de rugby, ce n’est pas le cas de sa viande. Personne ne veut en manger. “Je ne mange pas beaucoup de viande, mais quand j’en mange, c’est de la bonne viande. Et le bon est français, non ! “Assène Caroline. Et ce soir la viande française a grandement ravi les spectateurs tullistes de ce France-Argentine. Les 20 kilos apportés par les agriculteurs ont été dévorés bien avant le début du match.