Exposé à du contenu dangereux
Ce dernier met également en garde contre l’exposition des jeunes esprits à des contenus inappropriés. Le rapport cite les contenus extrémistes, haineux, violents, sanglants et racistes, les jeux d’argent en ligne, les contenus sexuels et pornographiques, les fausses informations, les contenus filtrés par des algorithmes à des fins de manipulation. Sans protection, les enfants sont également exposés à la cyberviolence et au cyber-harcèlement, à l’exploitation et aux abus de différentes natures, à l’incitation à l’automutilation et au suicide.
Sans protection
« Les réseaux sociaux peuvent favoriser la désinhibition en raison de l’absence de confrontation directe. Dans ce contexte, l’enfant se retrouve doublement vulnérable : il peut être victime de ce contenu, mais il peut aussi, potentiellement, en devenir l’auteur, nuisant ainsi à ses pairs », soulignent les auteurs du rapport. Des dangers qui se cachent aux quatre coins d’Internet et qui nécessitent une réponse adaptée comme le préconise le CESE. Ce dernier constate également l’insuffisance des systèmes actuels face aux défis spécifiques posés par les plateformes en ligne.
« L’absence de réglementation précise encadrant l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs entrave la capacité à garantir une protection efficace et durable dans l’espace numérique. En outre, les initiatives visant à protéger les enfants en ligne restent fragmentées et souffrent d’un manque évident de coordination et de convergence des parties prenantes concernées autour d’une vision stratégique nationale partagée », ajoutent les auteurs du rapport.
Une responsabilité partagée avec les parents qui, selon le même rapport, sont loin de se rendre compte de l’ampleur et de la gravité des risques liés aux réseaux sociaux. Ils échouent également par leur connaissance limitée des outils de contrôle parental, exacerbant ainsi la vulnérabilité de leurs enfants face à la grande menace cyber.