Alors qu’un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Quai d’Orsay a indiqué ce vendredi « prendre acte » de la juridiction. Le document rappelle toutefois « qu’il n’y a pas d’équivalence possible entre le Hamas, groupe terroriste, et Israël, État démocratique ».
La France “prend acte” des mandats d’arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense. » ont déclaré les Affaires étrangères ce vendredi.
Alors que Paris a rappelé ce vendredi son « attachement au travail indépendant de la Cour », la diplomatie française a tenu à souligner qu’il n’y avait « aucune équivalence possible entre le Hamas, groupe terroriste, et Israël, Etat démocratique ».
La France a également « condamné et continue de condamner dans les termes les plus fermes les attentats terroristes antisémites commis le 7 octobre par le Hamas et d’autres groupes terroristes ».
Indignation en Israël
Ces mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont suscité l’indignation en Israël et provoqué une vague de réactions contrastées en Europe. Le président américain Joe Biden a dénoncé une décision « scandaleuse ».
Concernant la situation à Gaza, la France « a toujours et depuis le début du conflit exigé le strict respect du droit international humanitaire et la protection des civils » et « condamné ses violations », a rappelé le porte-parole diplomatique. Français, Christophe Lemoine dans un communiqué.
Invité sur Sud Radio ce vendredi, le député de droite républicaine Philippe Juvin a estimé que les institutions internationales se distinguaient par leur anti-israélisme primaire.
A gauche, au contraire, cette décision a provoqué une tout autre réaction. “La décision de la CPI contre Netanyahu et Gallant est la conséquence incontestable de leur stratégie d’anéantissement, toujours à l’œuvre”, a déclaré la cheffe des écologistes Marine Tondelier sur X.