En pleine intersaison, Maxime Van Gils a surpris le monde du cyclisme en exprimant son souhait de quitter l’équipe Loterie Dstnygéré par Stéphane Heulotavec lequel il est sous contrat jusqu’à fin 2026. Cette annonce intervient à un moment délicat : la mi-novembre, une période inhabituelle pour de tels mouvements. La demande de résiliation du contrat Van Gils met en évidence une tendance croissante dans le cyclisme professionnel, où les ruptures anticipées d’engagements, autrefois exceptionnelles, deviennent de plus en plus fréquentes… et nos confrères du RTBF fait le point sur la situation tandis que ceux de Jour DH Ils ont parlé avec l’agent de Maxime Van Gils, Alex Caréra : « Nous avons toujours respecté les règles en vigueur. L’UCI a bien fait de clarifier les choses… »
Vidéo – Stéphane Heulot sur le cas Van Gils chez Cyclism’Actu
Les transferts dans le cyclisme : un terrain de jeu en mutation
Maxime Van GilsAgé de 24 ans, il a connu une année marquée par des succès significatifs, qui ont accru son attractivité sur le marché des transferts. Son envie de changer d’équipe semble motivée par une opportunité financière plus avantageuse. Bien que Loterie Dstny Ayant prolongé son contrat en début d’année pour répondre à ses attentes, le jeune coureur souhaite désormais explorer d’autres horizons, une décision qui pourrait lui valoir un salaire plus élevé.
Dans le cyclisme, les transferts ne fonctionnent pas comme dans le football, où une rupture de contrat est souvent négociée entre les parties avec compensation financière. Traditionnellement, les cyclistes respectent leur contrat jusqu’à son terme avant de rechercher de nouvelles opportunités. Cependant, la demande de Van Gils ouvre la porte à des négociations sur des compensations compensatoires. Concrètement, pour que Van Gils peut partir Loterie Dstnyun accord doit être trouvé entre les trois parties concernées : le coureur, son équipe actuelle et sa future équipe. Cette compensation vise à compenser la perte de l’équipe de gauche, comme ce fut le cas pour Primoz Roglictransféré de Jumbo-Visma a BORA-hansgrohe pour une somme importante en 2023.
Lotto Dstny dans une position délicate… que fait l’UCI ?
Verser Loterie Dstnyla demande de résiliation du contrat est un coup dur. L’équipe belge se retrouve dans une situation délicate. La date tardive de la demande de Van Gils complique encore la situation, rendant le marché des transferts pratiquement fermé. Cette tendance croissante aux ruptures anticipées de contrats dans le peloton suscite l’inquiétude des équipes, qui craignent une rupture des pratiques traditionnelles. De plus en plus d’agents influencent le cyclisme, cherchant à maximiser les profits de leurs clients, creusant ainsi les écarts financiers entre les équipes les plus riches et celles aux moyens plus modestes.
Face à ce problème, leUCIl’instance dirigeante du cyclisme mondial, réglemente les transferts avec des règles précises. Selon son règlement, une équipe souhaitant recruter un coureur sous contrat doit au préalable obtenir l’accord de l’équipe en cours et présenter auUCI. En cas de non-respect de ces règles, des sanctions sont prévues, telles que des compensations financières, des suspensions ou des amendes pour les équipes et agents fautifs. Cependant, les règlements duUCI restent vagues et sujettes à interprétation, ce qui rend leur application complexe.
Quel résultat et quelles conséquences ?
Trois issues semblent possibles pour l’affaire Van Gils. Le premier serait un flash-back, où le coureur décide finalement de rester à Loterie Dstny. Cependant, cela semble peu probable, car la confiance est désormais rompue. La deuxième possibilité serait une bataille juridique, qui pourrait nuire aux préparatifs hivernaux de Van Gils et avoir des répercussions sur sa carrière. Enfin, la solution la plus probable passe par des négociations aboutissant à une compensation financière pour Loterie Dstny. L’équipe belge, dont la santé financière est fragile après la perte de son co-sponsor Dstny pour 2025, cherchera sans doute à maximiser les indemnisations pour atténuer l’impact du départ des Van Gils.
Cette affaire met en lumière les défis croissants auxquels est confronté le cyclisme moderne, partagé entre la nécessité de protéger l’intégrité des contrats et l’attrait d’opportunités financières significatives. Les décisions prises en la matière pourraient bien influencer l’avenir des transferts et des relations contractuelles dans le peloton professionnel.
Pour son agent Alex Carera, Van Gils est dans son droit !
Interrogé par le journal Jour DHAlex Caréra l’agent de Maxime Van Gils mais aussi entre autre Tadej Pogacar aussi, a affirmé que le Belge pourrait quitter Loterie Dstny sans accord tripartite et ne craint donc pas de sanctions de la part de l’UCI. « Nous avons toujours respecté les règles en vigueur. L’UCI a bien fait de clarifier les choses mais l’important est aussi de ne pas perdre de vue que le droit du travail du pays où réside le coureur est sans doute ce qui « y a de plus important, et en Belgique par exemple, les choses sont très clair” a-t-il déclaré.
Il a ensuite parlé de la solution possible pour Maxime Van Gilsverser la totalité de son salaire jusqu’à la fin de son contrat à Loterie Dstnymême si cette technique a été très rarement utilisée. « Peut-être, mais c’est légal. Ce qui ne veut pas dire que j’ai l’intention de l’utiliser de toute façon. Ma règle d’or est de toujours suivre la ferme volonté de mes cavaliers. Si un client me demande de trouver une solution pour rester, je le fais et il en va de même lorsque son intention est de changer de port »expliqué Caréra.