En Allemagne, les oreilles de l’attaquant parisien doivent bourdonner. Décevant contre l’Autriche (1-0), déprimant face aux Pays-Bas (0-0), il ne semble pas avoir lancé sa compétition, ce qui l’expose aux critiques.
Avec les Bleus, il n’a jamais été un grand buteur (5 buts en 46 sélections). Mais avec lui, après une très belle saison avec le PSG où il a su se montrer décisif (6 buts et 14 passes décisives en 44 matchs), on attend toujours le meilleur, pour qu’éclate l’éclair de génie qu’il a en lui. .
Ce n’est pas le cas pour le moment. Et sa performance est bien moins bonne qu’au Qatar, où son premier tour avait été brillant avant un déclin en phase finale.
C’est inquiétant et on imagine que le staff des Bleus a un peu de mal à être totalement satisfait pour le moment. Ce qui alimente l’hypothèse d’une concurrence plus prononcée dans ce couloir droit où postulent également Kingsley Coman et Randal Kolo Muani.
« Il peut aussi rater. Et c’est normal, c’est le jeu. »
Face à ce défi, la pression monte. Au point d’ébranler sa confiance ? ” Non, Ousmane, rien ne l’affecteassure Aurélien Tchouaméni. Tout va bien pour lui. C’est un joueur exceptionnel. Il est très important dans notre système car c’est lui qui initie beaucoup de nos opportunités. Après, on sait qu’un joueur de ce profil va réussir des choses mais va peut-être aussi échouer. Et c’est normal. C’est le jeu. Mais nous sommes très contents de ce qu’il produit, que ce soit l’entraîneur, les joueurs.. »
Vous ne pouviez pas trouver un meilleur avocat. Et pourtant, en plein débat sur l’inefficacité chronique des Bleus en Allemagne, l’ancien Rennais ne pourra pas se contenter d’être un agitateur, qui réussit à dribbler et fait de mauvais choix derrière. L’attaquant le sait très bien, à son poste, on est aussi et même surtout jugé sur notre capacité à être décisif. Les tirs doivent être cadrés un peu plus souvent en fin de séquence, pour que les centres puissent eux aussi trouver preneurs. Car avec un Dembélé plus précis, les Bleus feraient encore mieux.
