Sur les traces d’El Dorado, la mystérieuse cité d’or qui rendait fous conquistadors et aventuriers ! – .

Sur les traces d’El Dorado, la mystérieuse cité d’or qui rendait fous conquistadors et aventuriers ! – .
Sur les traces d’El Dorado, la mystérieuse cité d’or qui rendait fous conquistadors et aventuriers ! – .

Les forêts denses d’Amérique du Sud ont nourri les fantasmes de nombreux explorateurs au fil des siècles. Dès l’arrivée des premiers conquistadors espagnols, au XVIee siècle, ces derniers entendent les échos d’une rumeur répandue par les populations indigènes. Sous le canopéecanopée, cachée par la jungle amazonienne, cache une ville dont les bâtiments sont en or, aux richesses inattendues. Le territoire est une terre promise pour les Européens, qui montent des expéditions à la recherche du fameux « Eldorado ». De Lope de Aguirre à Percy Fawcett, de nombreux aventuriers ont sombré dans la décadence, rendus fous par une quête incertaine dans un environnement particulièrement hostile. Entre mythes, réalité, vestiges recouverts de végétation et rituels anciens, la cité d’or a-t-elle réellement existé ?

Aux racines d’une histoire tenace

Lorsque les navires de Christophe Colomb accostèrent sur les côtes américaines en 1492, l’objectif était d’atteindre l’Asie. Certains pays, comme la Thaïlande ou la Birmanie, étaient déjà réputés au XVee siècle pour leurs bâtiments toitstoits doré, ce qui aurait pu alimenter la confusion. Mais les histoires autour d’El Dorado ne commencent vraiment qu’avec l’arrivée du caravellescaravelles Expéditions espagnoles et militaires en Amérique du Sud. À partir de 1540, Francisco de Orellana se lance dans une formidable campagne au nom de la couronne d’Espagne. Il dirigera deux expéditions, qui marqueront l’histoire de la cartographie du Nouveau Monde. L’explorateur racontera également les propos de la population locale, selon lesquels une immense cité dorée est cachée dans la jungle. Orellana est décédée sans avoir eu la preuve de l’existence de l’Eldorado, malgré des recherches intensives.

En 1560, une mission visant à cartographier une partie du continent et à retrouver la ville fut lancée, sous le commandement de Pedro de Ursua. L’expédition compte dans ses rangs un personnage pour le moins sulfureux, Lope de Aguirre. Ce dernier, surnommé « El Loco » (le fou), prit le commandement de l’expédition en 1561, faisant assassiner Ursua après une mutinerie. Malgré un voyage de plusieurs mois le long de l’Orénoque, pas de ville d’or. Aguirre sombre dans la folie, massacrant plusieurs tribus indigèneindigène et se proclame prince du Pérou. Une folie qui provoquera plusieurs bains de sang et sa mort brutale la même année. Malgré la soif de gloire des explorateurs et les crimes commis par les conquistadors, l’Eldorado reste une énigme jusqu’au XXe siècle.e siècle. Les œuvres dehistorienshistoriens et les universitaires permettent de comprendre les origines de cette légende qui a traversé les siècles sans faiblir.

Six siècles de légende

L’explorateur et marin anglais Walter Raleigh a popularisé l’histoire de l’El Dorado à la fin des années 1580 sur le continent européen. Mais la recherche de la cité d’or prend un nouveau tournant en 1906, lorsqu’un aventurier anglais est chargé par la Société géographique royale de Londres pour étudier le Brésil. Percy Fawcett s’entoure de contemporains tout aussi compétents, examinant des documents qui le mettent sur la piste de l’Eldorado. Malgré le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, c’est une véritable obsession qui consume Fawcett. Le Britannique n’a qu’une idée en tête : retrouver la ville mythique qu’il appelle « Z ». La ferveur de Fawcett, parfaitement capturée dans les images Thé Cité perdueCité perdue de Zsemble se confondre avec l’ardeur des explorateurs espagnols et anglais du XVIee siècle. Les sept expéditions de Fawcett ont fourni aux chercheurs anglais des données nouvelles et approfondies sur le bassin du Mato Grosso au Brésil. Fawcett a disparu lors d’une dernière expédition dans la forêt amazonienne en 1925.

En 1951, la revue scientifique L’historien publie un article rédigé par C. Gregory Crampton, intitulé Le mythe de l’Eldorado. S’appuyant sur des sources écrites et orales ainsi que sur une étude anthropologique de la culture sud-américaine avant l’arrivée des Européens, Crampton estime qu’El Dorado ne serait pas une ville mais plutôt un rituel pratiqué par les indigènes. La légende prend sa source en Colombie. A partir du 9e siècle, une tradition émerge : le chef du peuple Muisca a plongé nu, couvert de poussière d’or et de bijoux dorés, dans le lac Guatavita, au centre de la Colombie. Une coutume perpétuée depuis des décennies qui pourrait bien expliquer l’apparition du mythe. El Dorado ne serait donc pas une ville mais un rite précolombien. Une explication qui ne décourage pourtant pas les archéologues et aventuriers modernes. De nouvelles technologies telles que SAR et LiDAR permettent désormais de détecter des structures cachées sous la cime des arbres. des arbresdes arbres. Seul l’avenir et l’intensification des recherches en Amérique du Sud permettront d’en savoir plus sur l’existence de la mystérieuse cité de l’or…

 
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