l’optimisation est-elle possible ? – .

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Les aides duéco-régime ont-ils tenu leurs promesses de compenser la baisse aides aux animaux dans le cadre de la nouvelle PAC 2023-2027 ? Certains systèmes présentent-ils un avantage par rapport à d’autres modes de production ? Pouvez-vous optimiser votre déclaration PAC en mettant en œuvre certaines stratégies ?

Pour rappel, le nouveau système repose sur la création d’un nouveau aide à la grande unité d’élevage (UGB) en remplacement de l’aide aux bovins allaitants (ABA) et de l’aide aux bovins laitiers (ABL), dont le but est de favoriser le développement de l’élevage bovin sur le territoire national en soutenant l’embouche. Les systèmes dotés d’installations d’engraissement bénéficient donc d’une nouvelle aide pour les animaux de plus de 16 mois.

En fait, cette focalisation surengraissement Ce n’est pas si évident, car de nombreux éleveurs allaitants se retrouvent effectivement confrontés à des règles de plafonnement. Si l’on distingue deux types d’UGB avec un montant de base et un montant supérieur, force est de constater que ce nouveau système d’aides génère des manques à gagner sur certains types de structures.

Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur la CAP ici

Des seuils qui pénalisent

« Les exploitations pénalisées par la réforme des aides au bétail sont celles qui dépassent le plafond de 120 UGB ou qui franchissent le seuil de 1,4 UGB par hectare de surface fourragère principale. (SFP) », confirme Marie-Eve Prod’homme, conseillère environnement à l’AS Agrisur 72. A noter que le SFP est considéré différemment selon que l’exploitant demande ou non l’indemnisation des handicaps naturels (ICHN). Hors ICHN, les superficies éligibles sont les graminées, les légumineuses fourragères, le méteil et le maïs ensilage. Pour les candidats à l’ICHN, il est possible d’ajouter à cette liste les céréales autoconsommées par les herbivores. Ainsi, selon la taille des troupeaux, type d’alimentation et d’un plus fort à la surface qui lui sont dédiés, les plafonnement de l’aide peut être rapidement atteint. Autre critère qui peut faire la différence : le structure légale. “On constate que de nombreux éleveurs atteignent les plafonds de 120 UGB, et c’est notamment le cas lorsque la transparence du Gaec ne peut pas être appliquée”, note Joël Martin, conseiller au sein de la Chambre d’agriculture des Ardennes. En effet, pour les entreprises pénalisées par le principe du plafonnement, un changement de structure juridique pourrait être une option afin de bénéficier de la transparence du Gaec. Encore faut-il que la structure en question puisse répondre aux critères requis. Sans parler des coûts générés par ces modifications.

La réduction des aides aux animaux devrait, en théorie, pouvoir être compensée par la mise en place d’aides découplées dans le cadre de la nouvelle PAC : leéco-régime. Selon les prévisions mesurant l’impact de la réforme sur les exploitations du système d’élevage en réseau Inosys du bassin charolais, le niveau plus élevé de l’éco-régime par les pratiques agricoles atteint par toutes les exploitations typiques devrait compenser la baisse des aides au bétail. Ainsi, avec l’application de la convergence de droits au paiement de base (DPB), la progression des aides découplées était même évoquée dans les modèles. Par exemple, dans système de prairie produisant des mâles maigres et des femelles finies (112 UGB et 1,2 UGB/ha de SFP, 105 ha de SAU), l’augmentation des aides a été estimée à 3 183 euros d’ici 2027. Une valeur qui a atteint 4 029 euros pour un Système bovin prairie charolaise, élevage de mâles et femelles maigres (131 UGB et 1,1 UGB/ha de SFP, 130 ha de SAU) et même 4 819 euros dans le cas d’un système prairie pour mâles maigres et femelles finies (166 UGB et 1,1 UGB/ha de SFP, 165 ha de SAU).

L’éco-régime déçoit

Ces projections prenant en compte la valeur indicative de l’éco-régime communiquée par les pouvoirs publics, elles ont finalement été balayées fin 2023 au profit d’une réévaluation à la baisse du montant des aides. Le plafond de l’éco-régime est ainsi passé de 80 euros par hectare à 63 euros par hectare, en raison d’un afflux de demandes.

Optimiser les aides de la PAC suite à la réforme est d’autant plus complexe pour les éleveurs, qui ne disposent pas d’une lecture fine des aides qui leur sont versées. « On ne sait pas exactement comment sont calculées les aides au bétail, les éleveurs constatent juste une tendance plutôt à la baisse de leurs aides », soulève Gaëlle de Berranger, conseillère à la Chambre d’agriculture de Vienne. L’enjeu concerne principalement la production végétale, selon Éva Garre, ingénieur agronome et conseillère indépendante au sein d’Agricultural Consulting : « Pour moi, l’enjeu d’optimisation se situe avant tout au niveau des cultures avec une réflexion à mener sur les zones qui rapportent le plus, et notamment les légumineuses, qui auront aussi intérêt à s’affranchir de l’achat de soja ou de colza. repas. » La conseillère n’hésite pas à mettre à disposition des éleveurs qu’elle accompagne des calculateurs pour pouvoir mieux comprendre certaines notions en rapport avec les nouvelles aides de la PAC. Enfin, concernant les aides spécifiques complémentaires qui peuvent être allouées aux éleveurs engagés dans l’agriculture biologique ou dans des mesures agro-environnementales et climatiques (Maec), ce sont les délais de paiement qui pénalisent et n’incitent pas à de nouvelles souscriptions.

 
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