Le gouvernement du Québec étendra la couverture des réfugiés ukrainiens par le régime d’assurance maladie, a assuré mercredi le ministre de la Santé, Christian Dubé.
Nous trouverons une solution, nous ne laisserons pas tomber les réfugiés ukrainiens
dit le ministre.
Nous sommes toujours en discussions avec le gouvernement fédéral, mais nous aimerions étendre leur couverture. Le Québec a un engagement envers eux et nous le respecterons.
De nombreux Ukrainiens s’inquiétaient de la fin de leur couverture au régime d’assurance maladie du Québec et des frais qu’ils devraient alors payer pour obtenir des soins de santé.
Dans un reportage de Radio-Canada, une réfugiée ukrainienne se préparait à devoir débourser 30 000 $ pour son accouchement prévu en février, lorsque sa couverture par le RAMQ.
Zhanna, enceinte de 22 semaines et employée au salaire minimum, ne sait pas comment elle pourra payer son accouchement.
Photo : Radio-Canada / Myriam Fimbry
Originaire de Kharkiv, région dévastée par la guerre et aujourd’hui occupée par la Russie, elle est arrivée au Canada en octobre 2022.
Comme son mari, elle avait bénéficié de l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU), créée par le gouvernement fédéral au début du conflit et permettant d’obtenir un permis de travail.
Au Québec, une nuit passée à l’hôpital coûte environ 5 000 $.
C’est énorme pour les gens qui ne sont pas riches.
Léna Leblanc, une Ukrainienne qui vit au Québec depuis longtemps et qui fait du bénévolat auprès des nouveaux arrivants, a déclaré à Radio-Canada.
Plusieurs d’entre eux travaillent au salaire minimum et peuvent difficilement payer les soins de santé sans la couverture de l’assurance maladie du Québec.
Depuis le début du conflit, 300 000 Ukrainiens ont trouvé refuge au Canada. Parmi eux, 30 000 ont choisi de s’établir au Québec.
Avec les informations de Myriam Fimbry.
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