La Maison de soins palliatifs L’Élyme des sables, à Sept-Îles, a un besoin urgent de personnel soignant, mais assure que son avenir n’est pas en jeu.
Deux infirmières doivent être embauchées immédiatement, mais d’emblée, la pérennité de l’établissement n’est pas menacée, garantit le directeur général, Michel Bellavance. Malgré la situation actuelle, aucune réduction ni compromis n’est fait sur la qualité des soins offerts, insiste-t-il.
Il y a notamment des infirmières à la retraite qui reviennent apporter leur contribution.
« Nous avons du personnel qui, grâce à Dieu, vient nous donner un gros coup de main. Je leur tire mon chapeau, car ils savent que nous avons des difficultés et ils acceptent de mettre la main à la pâte», a-t-il déclaré, rappelant au passage le fort soutien des citoyens et des entreprises pour encourager la Sable de Lyme.
L’organisation a publié une vidéo sur les réseaux sociaux pour démystifier ce que signifie travailler dans un hospice, dans l’espoir de motiver les travailleurs de la santé à rejoindre l’équipe.
«Nous voulions montrer que travailler à L’Élyme des sables, ce n’est pas seulement côtoyer la mort et que c’est triste tout le temps», explique la coordonnatrice des soins, Marie-Pier Picard. « Je veux envoyer le message selon lequel les infirmières peuvent vraiment s’épanouir ici. »
L’encadrement qui est offert est également un plus pour une infirmière débutante dans la profession.
« Ici, on a le temps d’apprendre et de regarder la méthode de travail. Travailler dans un hôpital, c’est un rythme différent», explique Mme Picard.
Les conditions de travail sont similaires à celles offertes dans le réseau public de santé.
«Il y a une petite différence dans le taux horaire, mais si on regarde toutes les conditions à L’Élyme des sables, il y a un régime de retraite, il y a une assurance collective», précise Michel Bellavance, directeur général de l’établissement.
Il note également la flexibilité des horaires et l’absence d’heures supplémentaires obligatoires.
Initiatives
Michel Bellavance et Marie-Pier Picard conviennent que le travail et les tâches dans les foyers de soins palliatifs sont peu connus, ce qui peut nuire au recrutement. En ce sens, des initiatives ont été mises en place. L’année dernière, des étudiants sont venus faire des stages à L’Élyme des sables. Il existe également des journées découvertes pour les professionnels de santé qui souhaitent expérimenter et voir quelles sont les tâches.
«Les jeunes et les moins jeunes du domaine de la santé peuvent s’épanouir ici», affirme M. Bellavance. Il souligne également la gratitude et les remerciements qui viennent des familles dont un proche a séjourné à L’Élyme des sables.
Le foyer doit fonctionner avec un total de 14 employés à temps plein pour prodiguer des soins. Cela comprend les infirmières, les infirmières auxiliaires et les préposées aux bénéficiaires.
L’Élyme des sables has six rooms.