Les stocks pétroliers ont enregistré une hausse surprise la semaine dernière, selon une information publiée mercredi 20 novembre par l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis. Les réserves commerciales de brut ont augmenté de 500 000 barils au cours de la semaine terminée le 15 novembre, alors que les analystes s’attendaient à une légère baisse de 85 000 barils.
Cette hausse est, en partie, liée au ralentissement des raffineries, qui n’ont utilisé leurs installations qu’à 90,2% de leurs capacités, contre 91,4% la semaine précédente. Un autre facteur explicatif est une nouvelle accélération des importations (+18% sur une semaine), qui ont atteint la semaine dernière un niveau qu’elles n’avaient pas vu depuis cinq mois et demi.
Les exportations ont également augmenté (+27 %), mais pas autant, en volume, que les importations. La semaine a été marquée par une nette baisse des volumes de produits raffinés livrés au marché (-8%), un chiffre considéré comme un indicateur implicite de la demande. L’essence, en particulier, a montré des signes de faiblesse (-10%), tout comme la catégorie propane/propylène, qui regroupe les produits dérivés destinés à l’industrie.
Le rapport de l’EIA a également souligné une contraction surprise de la production de brut, tombant à 13,2 millions de barils par jour, contre 13,4 au cours de la période précédente. Il s’agit de la production la plus modeste depuis deux mois, alors que le marché s’inquiète du niveau trop élevé de l’offre mondiale par rapport à la demande, notamment en Chine. Après la publication, les prix ont enregistré une très brève baisse, avant de se redresser. Vers 16H20 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre était en légère hausse de 0,37%, à 69,65 dollars.