La tension ne s’apaise pas au Moyen-Orient. L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir ciblé “plus de 100 cibles terroristes” en une journée au Liban, notamment près de Tyr, où elle combat le mouvement pro-iranien Hezbollah, dont elle a également indiqué avoir tué deux commandants dimanche. L’armée israélienne a également déclaré qu’elle combattait le Hezbollah au Liban et « non les Forces armées libanaises », après que l’armée libanaise a annoncé la mort de quatre de ses soldats dans deux attaques israéliennes.
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Frappes en Syrie
Au moins quatre combattants pro-iraniens non syriens ont été tués mercredi dans des attaques israéliennes contre la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’agence de presse officielle syrienne SANA a fait état d’explosions résultant de “l’agression israélienne contre des bâtiments résidentiels et la zone industrielle” de la ville. Ces dernières semaines, Israël, en guerre ouverte au Liban contre le Hezbollah pro-iranien, a intensifié ses attaques sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.
Les négociations de paix toujours en cours
Ces événements se produisent alors qu’un envoyé américain est à Beyrouth pour négocier un projet de trêve américaine et se rend en Israël cet après-midi pour poursuivre les négociations. Le chef du Hezbollah libanais devrait prendre la parole mercredi après-midi.
La France a condamné mardi les tirs de roquettes “probablement perpétrés par le Hezbollah” contre deux positions de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (FINUL), ainsi que les tirs subis le même jour par une patrouille de casques bleus français.
