Version Paris FC Arnault, disparu.
Validé par la DNCG, l’organisme de surveillance financière du football français, le rachat du Paris FC par la famille Arnault via sa holding « Agache » est désormais en vigueur. Ce mercredi, il était temps de présenter le projet à la presse pour Antoine Arnault qui est a priori enthousiasmé à l’idée de pouvoir bientôt s’amuser avec son nouveau jouet. Un jouet pour lequel il a déjà établi une philosophie claire.
Avoir une équipe composée d’au moins 50% de Parisiens
« Nous voulons construire notre propre histoire, notre propre légende, tout en gardant l’ADN du club qui est populaire et qui le resteraJe voudrais souligner ceci, il a expliqué. On n’arrive pas en se disant :« Nous allons tout révolutionner, nous allons renverser la situation et tout changer ». Certainement pas. Au contraire, nous améliorerons des choses qui existent déjà. Nous veillerons à créer un club avec de belles valeurs, une excellente philosophie de jeu. Nous allons beaucoup travailler sur l’aspect formation. Je veux que nous fassions quelque chose avec ce fameux premier vivier de talents au monde. Et je pense qu’on sera bien placés pour former les jeunes, leur donner envie de venir au Paris FC, pouvoir les faire jouer. Si on est un club trop haut, c’est difficile de faire jouer des jeunes talents, des pépites qui sont très jeunes justement. »
Et de poursuivre en évoquant Red Bull, actionnaire minoritaire avec 15% : « Red Bull a cette façon de nourrir les jeunes puis de s’en débarrasser. Nous n’hésiterons pas non plus, une fois que nous les aurons fait grandir, à nous en séparer pour pouvoir recréer par le bas cette belle dynamique et remettre des jeunes dans l’équipe. A terme, l’idée est peut-être d’avoir cinq, six, sept, pourquoi pas huit joueurs en équipe première masculine et féminine formés au club et des jeunes Parisiens, Franciliens et Français. »
Une sorte de Leipzig à la française, en fait.
Le leader de Ligue 2 éliminé de la Coupe de France
