France 2 propose ce mercredi 20 novembre 2024 un téléfilm particulièrement fort et percutant. En effet, la chaîne publique diffuse Rapports (notre avis), unitaire inspiré d’une terrible histoire vraie, celle de Karine, une jeune fille maltraitée et laissée à la merci d’un pédophile par ses parents, et celle de sa tante Laurence Jambu, qui va tout tenter pour la sauver. .. Si cette dernière est incarnée par Cécile Bois – lauréate du Prix d’interprétation féminine au 26ème Festival de La Rochelle – la mère infanticide et abusive de la petite Karine est incarnée par Odile Vuillemin. Questioned by Télé-Loisirs, the ex-star of Profilage se confie dans ce rôle, et fait un parallèle avec L’influencel’une de ses unités les plus remarquables.
Rapports : «Ce téléfilm est aussi fort que L’influence À mon avis…” confides Odile Vuillemin
Souvenez-vous, en 2015, dans cette fiction également basée sur des faits réels, et regardée par 8,5 millions de téléspectateurs, Odile Vuillemin prêtait ses traits à Alexandra Lange, acquittée du meurtre de son mari qui l’avait battue pendant quatorze ans. Un téléfilm important, comme celui que France 2 propose ce soir, souligne Odile Vuillemin : «Je pense que ce film est aussi fort que L’influence. Cela me rappelle vraiment ça” elle nous a parlé Rapports. “Ce sont des films qui ne jugent pas, qui mettent face à sa responsabilité personnelle, individuelle, puis collective.”
Rapports : «Nous avons beaucoup dilué» explique Odile Vuillemin à propos de l’histoire vraie
Des téléfilms nécessaires, aux thématiques particulièrement lourdes, et qui nécessitent du réalisateur – ici Eric Metayer, qui a notamment co-réalisé le film phare Chatouilles – de faire un véritable exercice d’équilibrisme, comme le souligne Odile Vuillemin. “Vous ne pouvez pas en montrer trop. Ce qui a été le cas aussi pour The Hold… Nous l’avons beaucoup édulcoré, car si on en montre trop, le téléfilm est indigeste et le cerveau ne peut pas assimiler autant. Et tu as une panne de courant» Et de confier sa propre expérience pour imager sa réflexion : « Moi, par exemple, je l’ai fait quand il y avait le Bataclan. [lors des attentats du 13 novembre, ndlr]. Le cerveau s’emballe parce qu’en fait, c’est trop. Et tu imploses… »