Edouard Philippe charge Emmanuel Macron, l’élection en direct

Edouard Philippe charge Emmanuel Macron, l’élection en direct
Edouard Philippe charge Emmanuel Macron, l’élection en direct

La campagne des législatives 2024 se poursuit ce samedi. Edouard Philippe pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la mauvaise dynamique de la majorité après avoir dissous l’Assemblée nationale.

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L’essentiel

  • Les élections législatives auront lieu dans un peu plus d’une semaine. La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ouvre une crise dans sa majorité avec plusieurs ténors du Macron prenant leurs distances.
  • En déplacement ce samedi, Edouard Philippe a une nouvelle fois estimé que le président de la République avait « mis fin à la majorité présidentielle ». Le maire du Havre franchit un nouveau pas de côté en affichant sa volonté de construire une « nouvelle majorité ».
  • Autre poids lourd du gouvernement pour prendre ses distances, Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur a annoncé vendredi qu’après les élections législatives, il « ne sera plus ministre un jour de plus » en cas de défaite du camp présidentiel.
  • Suivez en direct la campagne des législatives 2024.

En direct

14:41 – Manon Aubry fustige « l’exploitation abjecte » de l’antisémitisme

L’eurodéputé de La France insoumise, Manon Aubry, a répondu aux accusations d’antisémitisme des opposants. Après « trois mois de campagne intense pour les élections européennes, on n’en peut plus, on en a marre de ces anathèmes », a-t-elle déclaré sur BFMTV. “Il y a suffisamment d’antisémites dans notre pays pour ne pas en inventer là où il n’y en a pas”, a déclaré Manon Aubry, ajoutant qu’il y avait “une exploitation abjecte” de l’antisémitisme.

13:44 – L’acteur Yvan Le Bolloc’h défend LFI sur les accusations d’antisémitisme

Sur BFMTV, l’acteur Yvan Le Bolloc’h s’est exprimé sur la campagne des législatives et les accusations d’antisémitisme adressées à la France insoumise par certains opposants. « Je ne peux pas imaginer un seul instant avoir rencontré des personnes au sein d’une France rebelle qui seraient antisémites », a-t-il déclaré. “Jamais en ma présence je n’ai entendu quoi que ce soit qui puisse les disqualifier”, a ajouté l’acteur.

13:02 – Le RN toujours favori du scrutin, selon un sondage

A une semaine du premier tour, le RN reste en tête des intentions de vote (35%), selon l’enquête OpinionWay pour Les Echos publiée ce samedi. Le Nouveau Front populaire (crédité de 28% des voix) et la majorité présidentielle avec 22% des voix complètent le podium.

12h39 – LFI tient des propos ambigus sur le Hamas

La France Insoumise est régulièrement accusée de fermer les yeux, voire de complaisance, à l’égard de l’antisémitisme en France, notamment depuis les attentats meurtriers commis par le Hamas en Israël le 7 octobre. Les Insoumises ont alors publié un communiqué qualifiant l’attentat commis par le mouvement islamiste de « une offensive armée des forces palestiniennes » et de nombreux responsables de LFI ont refusé de qualifier le Hamas de « terroriste ».

12:07 – Jean-Luc Mélenchon et l’antisémitisme « résiduel »

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a indiqué, le 2 juin, que « contrairement à ce que dit la propagande officielle, l’antisémitisme reste résiduel en France. Elle est, en tout cas, totalement absente des rassemblements populaires. Des propos « scandaleux », a répondu Raphaël Glucksmann. Une position qui intervient au moment où les actes antisémites en France ont quadruplé en un an, selon les chiffres du Conseil représentatif des institutions juives de France révélés en janvier dernier.

11:34 – La position controversée de Serge Klarsfeld

L’historien et avocat Serge Klarsfeld, grand défenseur de la cause des déportés juifs de France, a annoncé qu’en cas de duel avec la gauche lors du second tour des élections législatives, il voterait pour le Rassemblement National, qui a « transformé » et qui « soutient les Juifs ». Pour l’ancien chasseur de nazis, La France insoumise est un parti « résolument anti-juif ». Une position controversée. «Je ne comprends pas sa réaction. Quand on voit Klarsfeld être d’accord avec eux, on se dit qu’il y a encore quelque chose qui ne va pas. Même si les Juifs se rangent du côté de l’extrême droite, nous n’y mettrons jamais fin », confie Ginette Kolinka, survivante du camp d’Auschwitz-Birkenau.

11h16 – Explications du candidat RN soupçonné d’antisémitisme

Joseph Martin, candidat du Rassemblement national aux législatives dans le Morbihan, suspendu par son parti après un message sur les réseaux sociaux en 2018, s’est défendu contre tout antisémitisme. « Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah », écrivait le candidat du RN le 22 octobre 2018. La veille de la publication du tweet, Robert Faurisson, tristement célèbre pour ses thèses négationnistes sur le génocide des Juifs et l’existence de chambres à gaz, est mort. Joseph Martin aurait « célébré » la mort du négationniste de la Shoah. « Ce tweet était un hommage aux victimes de la Shoah », dit-il. Il espère désormais que le Rassemblement national lui rendra son soutien. « Logiquement, ils devraient me réhabiliter, s’ils ont le courage d’y retourner », juge le candidat aux législatives.

10h38 – La lutte contre l’antisémitisme à l’école

En réaction au viol sur fond d’antisémitisme commis à Courbevoie contre une jeune fille de 12 ans, Emmanuel Macron a demandé à Nicole Belloubet d’organiser cette semaine une heure sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme dans les écoles. Une séance qui « doit avoir lieu au moment le plus approprié au contexte de l’établissement d’ici la fin de l’année scolaire », selon le ministre. “Cet acte est malheureusement révélateur de la propagation des discours de haine antisémites et racistes dans notre société”, a déclaré Nicole Belloubet alors que les trois suspects sont âgés de 12 et 13 ans.

10h08 – Un plan d’action violent visant notamment les « cibles juives » démantelé

Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen vendredi. Il est soupçonné, avec un mineur, d’avoir projeté de commettre « une action violente, visant notamment des cibles juives ». Une mise en examen qui intervient dans le cadre d’une information judiciaire au cours de laquelle un autre individu, mineur, a été mis en examen et placé en détention provisoire le 13 juin. Les deux individus étaient liés via les réseaux sociaux.

09:17 – Raphaël Glucksmann se dit harcelé par l’extrême droite juive

L’eurodéputé Place publique-PS Raphaël Glucksmann a déploré de recevoir “des dizaines d’appels et de SMS par heure”. « Sur les boucles Telegram de l’extrême droite juive, mon numéro de téléphone circule et depuis ce matin je reçois des dizaines d’appels et de SMS par heure sur le thème ‘soit maudit’ : arrêtez de réduire mon discours au fait d’avoir un Nom juif», a déclaré Raphaël Glucksmann, sur France 5, vendredi 21 juin.

Apprendre encore plus

Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale quelques minutes seulement après l’annonce des premières estimations des résultats des élections européennes dimanche 9 juin. Une décision « sérieuse, lourde » prise au vu de la victoire écrasante du Rassemblement national. lors du vote européen. « Je fais confiance aux Français pour faire le choix le plus juste pour eux-mêmes et pour les générations futures. J’ai entendu votre message, vos inquiétudes et je ne les laisserai pas sans réponse », a déclaré le président de la République. Par cette décision, et le recours à l’article 12 de la Constitution de la Ve République, Emmanuel Macron a acté de facto l’organisation d’élections législatives anticipées visant à composer une nouvelle Assemblée nationale.

Les Français sont donc appelés à voter à de nouvelles élections législatives qui arriveront vite, très vite, puisque la Constitution prévoit de nouvelles élections dans les 20 à 40 jours suivant la dissolution. Emmanuel Macron a déjà fixé les dates du scrutin : le premier tour des élections législatives de 2024 se tiendra le dimanche 30 juin, suivi du second tour une semaine plus tard, le dimanche 7 juillet 2024. Soit moins de trois semaines après l’annonce du chef de l’Etat. Pourquoi si tôt ? Et bien parce qu’outre le délai prévu par la Constitution, l’agenda des mois à venir est chargé, notamment avec le début des Jeux olympiques et l’arrivée des vacances scolaires, qui ont limité les possibilités d’organisation des scrutins.

Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et de l’organisation des élections législatives, les différents partis sont entrés en campagne, qui s’exprimera à peine trois semaines entre l’annonce et le scrutin. La première étape clé est celle du dépôt des candidatures, dont la date limite était le dimanche 16 juin, pour permettre le début de la campagne officielle le lundi 17 juin et respecter les deux semaines de campagne précédant une élection.

Pour ces législatives de 2024, la gauche a été la première à réclamer une union, voire la formation d’un « nouveau front populaire » dès le 10 juin. Après plusieurs jours de discussions, les quatre forces de gauche se sont mises d’accord pour ne présenter qu’un seul front populaire. candidat unique dans les 577 circonscriptions au premier tour. Selon cet accord, LFI présentera 229 candidats, le PS en aura 175, EELV en aura 92 et le PCF en aura 50.

A droite, des alliances ont également été annoncées, mais avec quelques turbulences. Le président des Républicains Eric Ciotti a proposé une alliance avec le Rassemblement national qui s’est montré enclin à un rapprochement. Mais la majorité des adhérents LR s’opposent à cet accord et réclament le limogeage d’Eric Ciotti. Le parti Zemmouriste Reconquête a également tenté de se rapprocher du RN via Marion Maréchal, mais le parti Lepéniste a refusé toute alliance. Eric Zemmour n’a annoncé que 330 candidats dans 577 circonscriptions.

Face à ces deux alliances en formation, la majorité présidentielle réagit. Emmanuel Macron a cherché à élargir sa majorité aux forces qu’il considère comme faisant partie de l’arc républicain, notamment la gauche socialiste résistante à l’alliance avec LFI et la droite républicaine rejetant l’accord avec le RN. Il a surtout fustigé l’extrême gauche et l’extrême droite et dénoncé les alliances « contre nature ».

Les premiers sondages sur les résultats des élections législatives de 2024 ont commencé à être publiés au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Les études donnent actuellement l’avantage au Rassemblement national avec plus de 30% d’intentions de vote. L’Union de la gauche arrive en deuxième position dans les intentions de vote avec un peu plus de 20% et la majorité présidentielle n’obtient que la troisième place en dessous de 20%. Les mêmes études accordent donc logiquement plus de sièges au RN.

Selon les études de différents instituts, le RN deviendrait le groupe majoritaire avec 220 et 270 sièges (contre 89 actuellement). L’alliance de gauche formerait la deuxième force avec 150 à 190 sièges (contre 153) et le groupe de la majorité présidentielle perdrait le pouvoir avec 90 à 130 sièges (contre 249). Les Républicains passeraient à 30 ou 40 sièges (contre 74).

 
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